Depuis sa deuxième saison, en 1999-2000, Rashard Lewis n’avait jamais joué moins de 26 minutes par match. Cette année, le voici redescendu à onze minutes de moyenne mais l’ailier du Heat ne s’en plaint pas. A 33 ans, il a d’autres objectifs que de satisfaire son ego.
« Il y a 10 ans, je n’aurais pas apprécié cette situation. J’étais jeune et j’essayais de me faire une place en NBA. J’avais de l’énergie et je voulais jouer, » explique-t-il au Palm Beach Post. « Même cette année, il y a des moments où je suis frustré mais au final, je suis très heureux. Nous gagnons, je joue avec des Hall of Famers et en plus, j’ai une chance de gagner un titre. »
De son propre aveu, Rashard Lewis n’avait pas été aussi heureux professionnellement depuis la saison 2008-09 où il avait atteint la finale avec Orlando.
La différence, c’est qu’il est plus à même d’apprécier sa situation aujourd’hui après quelques saisons pourries par les blessures et la pression d’un salaire mirobolant.
« Je pense toujours à là où j’en étais l’an dernier et cela me permet de retrouver mon humilité en une fraction de seconde, » explique Lewis qui, on le rappelle, a été échangé par Washington en juin dernier et coupé par les Hornets dans la foulée.
Au bord du gouffre il y a 8 mois, il a su rebondir et aujourd’hui, même s’il reste parfois scotché sur le banc, il ne pourrait pas être plus heureux.
« C’est l’une des meilleures périodes de ma vie. Nous avons un super vestiaire et nous nous amusons autant sur qu’en-dehors du terrain. On vit dans l’une des meilleures villes du monde. Le temps est magnifique toute l’année. Nous évoluons dans une organisation de première classe et nous gagnons. Que demander de plus ? »
Peut-être un peu plus de temps de jeu ?