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Saison 2008/09 : le bilan des Français (partie 2)

On poursuit notre bilan « post-season » de nos neuf NBAers avec une deuxième partie consacrée à Joakim Noah, Ronny Turiaf et Nicolas Batum.

Très bon en playoffs (3eme rebondeur de la compétition), Jooks revient de loin quand on se souvient de son début de saison…

Ronny Turiaf réalise des miracles avec un faible temps de jeu et peu d’occasions de se mettre en valeur au milieu des gâchettes des Warriors.

Enfin, Nicolas Batum a surpris tout le monde en en étant titulaire aux Blazers. A lui de saisir sa chance l’an prochain car les playoffs ont démontré que Nate McMillan était prêt à faire confiance à Rudy Fernandez dans son cinq de départ.

Joakim Noah

Jooks nous aura tout fait cette année, trois mois fades avec des taureaux plus bullshits que Bulls, à jouer sans entrain jusqu’à shooter à 40% et voir son temps de jeu réduit à 16 minutes par match.

Puis, le travail psychologique de Vinny Del Negro et surtout, l’influence bénéfique de Derrick Rose et Brad Miller ont permis à Noah de se reconcentrer sur ses objectifs et c’est ainsi qu’à partir du mois de Janvier, Joakim a connu une lente montée en puissance pour terminer sur un mois d’avril tonitruant avec quasiment un double-double de moyenne.

Une performance qu’il aura finalement réédité durant les premiers playoffs de sa jeune carrière NBA avec 10 pts, 13 rebonds et surtout une évaluation de 23 en sept matchs contre les champions NBA sortants !

Le neuvième choix de la draft 2007 prouve enfin que son rang et son statut de MOP n’étaient pas usurpés et confirme ainsi qu’il peut être plus qu’un simple role-player.

Si les Bulls parviennent à confirmer cette bonne saison et si son entente avec Derrick Rose continue de se développer, Jooks pourra amener très haut sa grande carcasse de 2m11.

Stats aux Bulls en 80 matchs : 6,7 pts à 55%; 7,6 rbds et 1,4 contres en 24 minutes de jeu.

Ronny Turiaf

Peut-on reprocher à Ronny d’avoir choisi les dollars plutôt que la réussite sportive ? Bien sûr que non car il est loin d’être le seul en NBA. Malgré tout, Ronny était également parti à Golden State pour gagner du temps de jeu et se voir confier plus de responsabilités. Or, dans le marasme du Golden Gate, rien ne s’est passé comme prévu. Il n’ a gagné que trois minutes par match en moyenne, a disputé seulement 5 matchs de plus en tant que titulaires et ses stats n’ont finalement pas gonflé sensiblement hormis aux contres où Turiaf se permet d’être le troisième contreur en moyenne et en cumulés de la NBA, ce qui est incroyable au regard de son faible temps de jeu.

Cette performance est pourtant l’arbre qui cache la forêt et il est inconcevable que Turiaf puisse plus progresser dans la bérézina sanfranciscaine qu’ aux Lakers. Même si l’offre des Pourpres & Or étaient sensiblement plus faible, Turiaf aurait pu encore s’aguerrir une année de plus au contact d’un staff légendaire, d’un effectif de brio et de l’attaque en triangle, ce dont rêve beaucoup de joueurs.

Il faut cependant concéder qu’à Golden State, Ronny reste l’un des joueurs les plus enthousiastes et rapportées sur 48 minutes, ses statistiques n’ont rien de ridicules : 13 pts; 10 rbds; 4,7 passes et 4,7 contres ! Avec une telle polyvalence, Ronny pourrait rendre de fiers services aux Bobcats ( l’équipe des All-Around Players avec Diaw et Wallace ) voire aux Spurs. Un transfert pour cet été ?

Stats aux Warriors en 79 matchs : 5,9 pts à 51%; 4,6 rbds; 2,1 passes et 2,1 contres en 21,5 minutes de jeu.

Nicolas Batum

Alors que beaucoup l’envoyaient en D-League en début d’année, Nicolas a réussi la performance de jouer 79 matchs dont 76 en tant que titulaire !

Certes, Batum n’a pas le rôle offensif d’un Rudy mais s’il a mérité de jouer autant, c’est bien par sa capacité à défendre sur les meilleurs arrières-ailiers adverses, la catégorie la plus talentueuse en NBA ( Kobe, LeBron, Paul Pierce, Wade et autre Kevin Martin… ) ce qui en dit long sur la confiance que lui porte McMillan, coach réputé rigoureux malgré la pédagogie qu’on lui prête.

De surcroît, Batum n’ a pas non plus donné sa part de chien en terme de jeu offensif avec 5.5 pts à 45% dont 37% derrière la ligne et des pointes à 20, 17, 16, 15 et 14 pts. Sans forcer, il se construit tranquillement en profitant des maigres occasions laissées par Brandon Roy, Alridge, Fernandez et Outlaw.

Si en playoffs, Nicolas a logiquement été supplanté dans la rotation par Rudy, un été en Bleu pourrait lui permettre de gagner encore en volume de jeu et en stabilité afin de revenir plus fort l’an prochain dans un rôle de stoppeur/joker offensif.

La place de Batum est bien en NBA, sa très belle saison le prouve et fait taire les plus sceptiques d’entre nous. Cependant, la réussite de Portland cette saison peut être à double tranchant et amener McMillan à chercher rapidement des résultats en se souciant moins des jeunes de l’effectif. Nicolas se doit de rester vigilant, ce qu’il fera sans aucun doute, et s’assurer que le train ne parte pas sans lui.

Stats aux Blazers en 79 matchs : 5,4 pts; 2,8 rbds à 37% à trois-points en 18 minutes de jeu.

Partie 1 : Tony Parker, Boris Diaw et Mickaël Piétrus

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