Les Bulls au bord de la délivrance

Si Charlotte ne l’emporte pas la nuit prochaine face au Thunder, les Chicago Bulls retrouveront officiellement les playoffs. Au pire, ils devront finir le travail eux-même en recevant les coéquipiers de Boris Diaw samedi. Mais pour l’heure, ils ont quasiment les deux jambes derrière la ligne.
Une qualification presqu’assurée grâce à leur victoire 113-99 devant les Sixers. C’est leur sixième succès consécutif à domicile, le 13e en 14 rencontre. L’United Center est devenu une place forte et il faudra venir se frotter aux Derrick Rose, John Salmons, Brad Miller, Ben Gordon et autre Tyrus Thomas pour espérer avancer en playoffs.

Ben Gordon et Tyrus Thomas justement, meilleurs marqueurs de la rencontre avec 24 pts chacun. Auteur de son record de point de la saison et d’un parfait 14/14 aux lancers-francs, le second ne cache pas sa motivation :

« On est actuellement l’équipe la plus dangereuse de cette conférence Est ! Je ne dirais pas que personne ne croyait en nous, mais on passait pour des perdants. Je crois qu’on va en surprendre plus d’un. »

Andre Miller, meilleur marqueur des Sixers avec 20 pts, devant les 19 unités d’Andre Iguodala, a sa petite explication sur cette dynamique :

« Ils sont forts parce qu’ils réussissent à prendre le bon rythme au bon moment. Ils font bien tourner la balle, la partagent, font bien jouer leurs partenaires et tirent parti de leurs shooteurs et du jeu d’attaque avec un meneur rapide comme Derrick Rose. »

Ce « bon rythme au bon moment » a été donné après la mi-temps, atteinte sur le score de 50-50. A la cinquième minute du troisième quart-temps exactement, sur un 3-pts de Ben Gordon qui inaugurait un 20-6 fatal aux visiteurs. Joakim Noah participait à cet bonne période pour un total de 8 pts et 7 rbds. Les shoots rentraient et les rebonds tombaient côté Bulls, les fautes pleuvaient côté Sixers. L’écart était fait.
Les partenaires d’Iguodala regretteront l’absence de Thaddeus Young pour le 5e match consécutif mais ils n’ont pu lutter. Ce que reconnaît leur coach Tony DiLeo :

« A partir du moment où ils ont pris leur rythme, enclenché leur dynamique, c’était difficile de les arrêter. Spécialement devant leur public ici. »

Dans ce public, un homme heureux : Jerry Reinsdorf, le propriétaire des Bulls, qui a assisté à la rencontre depuis sa loge. Et (presque) assurément, ce n’était pas la dernière de la saison qu’il voyait.

Le résumé du match