Gros plan sur l’inconnu du jour : Greg Smith (Rockets)

Il n’y pas si longtemps, les Rockets faisaient des pieds et des mains pour recruter Dwight Howard. Le pivot a finalement posé ses valises à LA mais depuis hier soir, l’amertume s’est estompée. Le récent pensionnaire de D-League, Greg Smith, s’est occupé du néo-Laker et au bout, c’est tout simplement le match de sa vie qui attendait le pivot des Rockets.

Il domine Superman

Et le cliché fait mal. Quand le Hack-A-Dwight scandait la fin de match côté angelino (pour un 8/16 coupable), Smith se baladait dans la raquette adverse. Il inscrit 13 points dans le dernier quart quand Howard peine avec une contribution maigrelette de 4 points.

Greg Smith n’est certainement pas le pivot dominant de l’année pour autant mais lui peut assurer derrière la ligne de réparation. En plus de son efficacité dans le champ (7/8), le pivot n’a pas les mains carrées en tête de bouteille (7/8 aux lancers) et il finit à 21 points assortis de 9 rebonds et 2 contres.

Free agent signé l’an passé par Houston, Smith a longtemps végété sur le banc des Rockets puis a signé en D-League avant de finalement revenir dans le grand bain. Et sa persévérance paye. Hier, il a vécu un rêve éveillé. Rien que ça !

« C’était énorme, c’est un rêve devenu réalité pour moi. Contre les Lakers ! Je suis de Fresno. Je les suivais quand j’étais gosse. J’ai essayé de jouer dur pour me mettre au niveau des meilleurs. »

Beau joueur, Dwight Howard reconnaissait le rôle primordial de son adversaire du soir.

« Chaque fois que je suis venu à l’aide, il était là pour finir l’action. Il a été la grosse raison pour laquelle ils ont gagné le match ce soir. »

Son match référence

Pour celui qui commence seulement sa carrière NBA, ce pourrait bien être un déclic majeur pour la suite de sa carrière. A 21 ans, avec 2.08m et 113kg, Greg Smith a des atouts pour s’imposer dans la peinture.

« [Howard] va te frapper en premier. J’ai baissé mon centre de gravité pour le toucher en premier, pour lui montrer que j’étais là et que ça n’allait pas être une partie de plaisir pour lui. J’ai montré à mes coéquipiers que je pouvais faire les écrans, que je pouvais aller au combat et montrer aux Lakers que nous aussi on joue physique. Et on a gagné cette bataille du physique. Je savais que je pouvais le faire. Et les coachs le savaient, eux aussi. »

Le déclic ?

https://www.youtube.com/watch?v=6AxF1ZJCIC8