Sacramento, la bête noire des Lakers

En laissant leur raquette ouverte à tous les vents de la capitale californienne, les Lakers subissent leur troisième revers consécutif à Sacramento (113-97). Toujours en quête de leur premier succès à l’extérieur, la phalange de Mike D’Antoni paye sa piteuse défense et son manque d’équilibre offensif. Meilleurs au rebond et plus adroits, les Kings retrouvent le sourire. Le temps d’une soirée seulement ?

Pour ne pas rater sa première face aux Nets, Mike D’Antoni s’en était remis à Kobe dans le money time. En fin de troisième quart temps 24 heures plus tard, quand son phalanstère paye cette fois la timidité offensive de ses intérieurs, c’est encore à son capitaine que le nouveau coach angeleno laisse les clefs de la maison. Seul hic, quand Kobe prend chaud les Lakers redeviennent ce one man gang si souvent moqué par ses détracteurs.

Kobe Bryant prend feu… pour rien

Résultat, malgré 14 points consécutifs de son leader pour éteindre le début d’incendie (-11 à 3 minutes de la fin du dernier quart), LA reprend le bouillon quand Kobe redevient humain. Jodie Meeks a beau prendre le relais en enfiler 12 points en moins de cinq minutes, ces Lakers là étaient trop caricaturaux, brouillons (20 balles perdues) et en grève de défense pour calmer les ardeurs de Kings assoiffés de réconfort. En sortie de banc, Marcus Thornton (23 points) s’en offre et Keith Smart se rassure avec ses six joueurs en double figure.

Quatre misérables points en contre-attaque…

Incapables de bloquer leur poreuse raquette sur les pénétrations de Sac-Town, les Lakers offrent 50 points dans leur peinture à des Kings opportunistes. Les locaux en profitent pour shooter à 54% et mettre 18 lancers sur 22 tentés. A l’image des deux drive de DeMarcus Cousins – jusque là invisible – dans les dernières 90 secondes, les toujours convalescents angelenos se sont tirés une balle orange dans le genou. Dwight Howard n’a pris que 4 tirs, Pau a mis 3 de ses 10 tentatives et Jordan Hill ne fait pas mieux avec 1/4. D’Antoni aura aussi apprécié les 4 ridicules points en contre-attaque. Steve Nash, où es-tu ?

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