Officiellement de retour depuis le 31 juillet dernier, Brandon Roy a déjà remporté une première victoire : il ne ressent toujours aucune douleur.
« Juste un peu de fatigue, » précise-t-il au Star Tribune.
Si c’est déjà énorme pour un joueur qui annonçait sa retraite définitive il y a un an, certains s’inquiètent tout de même de son rendement (5.8 points à 26.7%). Mais pas l’arrière qui assure que tout va bien et qu’il ne s’agit que d’une question de rythme.
« Je comprends où les gens veulent en venir mais ça va aller. Les chiffres, c’est une chose, mais je ne veux pas me concentrer là-dessus et penser qu’il faut que je marque tant de points. Je ne veux pas forcer et c’est aussi la première chose que me dit le coach. Pour le moment, je tente de faire mon maximum pour gagner. J’essaie de retrouver mes jambes. Les points et toutes ces choses viendront ensuite. Je ne panique pas à ce sujet. »
Et pourquoi paniquer alors que la saison vient à peine de débuter ?
Car bien qu’il manque de rythme, Brandon Roy n’a rien perdu de son QI basket comme le prouvent ses 5.5 passes décisives par match qui font de lui le meilleur passeur des Wolves. En tout cas, du côté de Minnesota, on se satisfait de ce rendement qui laisse, on l’espère tous, présager de bonnes choses pour la suite.
« Je pense qu’il s’en sort bien », commente son coach Rick Adelman. « Je sais qu’il ne shoote pas bien mais le plus important est qu’il soit capable de jouer tous les jours, ce qu’il fait. C’est une situation différente pour lui mais il va finir par s’adapter, il est suffisamment intelligent pour ça ».
Prochaine étape pour Brandon Roy : gagner en endurance pour enfin obtenir du temps de jeu dans le quatrième quart-temps, son terrain de jeu préféré.