Paul Pierce, héros du bal des éclopés

Boston-Miami, en voilà une affiche alléchante sur le papier. Une véritable demi-finale de conférence. Sauf que cette nuit, au moment de l’entre-deux, c’était plutôt le match des réserves ! Manquaient à l’appel : Kevin Garnett, Ray Allen, Tony Allen, Leon Powe et Brian Scalabrine côté Boston ; Daequan Cook et… Dwyane Wade côté Miami.

Et oui, le chat noir qui rode autour des stars de la ligue a encore frappé puisque D-Wade, dont le nom circule de plus en plus pour le titre de MVP, est blessé à la hanche, et il a déclaré forfait pour cette rencontre face au champion en titre.

A l’arrivée, un seul All-Star sur le parquet, Paul Pierce, et c’est lui qui va faire pencher la balance du côté des Celtics.

36 pts, 11 rbds et 5 pds pour « The Truth » qui permet à Boston de s’imposer 112-108 après prolongation !

« Ce qui fait la différence ? Nous avions Paul, et il leur manquait Dwyane » résume Doc Rivers.

Au début de la prolongation, Eddie House et Paul Pierce font le break à la faveur de deux tirs à 3-points, puis Rajon Rondo (27 pts, 10 pds !) inscrit un lay-up. 108-100 pour Boston. Mais Mario Chalmers (19 pts, 9 pds), et on l’a déjà écrit, adore le « clutch time ». Il prend deux fois sa chance à 3-points, et çà rentre. 109-106 pour Boston à 44 secondes de la sirène.

Mais les Celtics, plus expérimentés, assurent leur succès aux lancers-francs avec trois réussites de Kendrick Perkins et Paul Pierce.

Un succès symbolique puisqu’il permet à Boston de décrocher le titre de la division Atlantic.

Côté Miami, cette défaite a le goût d’une victoire. Tout simplement parce que les hommes d’Erick Spoelstra ont prouvé qu’il pouvait tenir aux meilleurs, même sans Dwyane Wade.

« Nous sommes une équipe, avec ou sans Dwyane. Bien sûr, il est pour beaucoup dans notre succès mais lorsqu’il n’est pas là comme ce soir, certains gars sont capables d’élever leur niveau de jeu pour le remplacer » souligne Michael Beasley, auteur de 21 points.

A quelques semaines des playoffs, toutes les équipes en passe de se qualifier feraient bien de mettre leurs joueurs vedettes dans du coton. On ne compte plus les stars blessées, et ce serait dommage, pour le spectacle, que le titre échoue à l’équipe qui aura été le moins frappé par le sort…

Le résumé de Boston-Miami