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Stephen Jackson, mal aimé au grand cœur

Cela fait maintenant douze ans que Stephen Jackson traîne sa carcasse sur les parquets de la NBA. A 34 ans et alors qu’il entre dans la dernière année de son contrat, le texan peut déjà se targuer d’une carrière bien remplie mais sa motivation est toujours intacte.

« A vrai dire, ce sont les jeunes nouveaux qui me motivent. Ils arrivent dans la ligue pour prendre nos places et ils sont incroyablement talentueux, » confie-t-il dans un long entretien accordé à SLAM. « Mais je ne dois pas seulement être compétitif, j’ai des jeunes dans mon équipe et je dois aussi leur apprendre les ficelles du métier comme Steve Smith et d’autres l’ont fait pour moi. C’est un cycle. Des gars m’ont élevé dans cette ligue et maintenant, on arrive à un point où certains m’appellent ‘oncle Jack.’ »

Drafté en 42ème position en 1997 par les Suns, la réussite de Jackson pourrait effectivement en inspirer plus d’un. Pourtant, tonton Jack est, en quelques sortes, l’exemple à ne pas suivre.

« Je n’étais pas sûr de vivre jusqu’à 25 ans »

Réputé pour être un bon mentor auprès des rookies, « Jax » est aussi un écorché vif que la vie n’a pas toujours épargné.

« Vous savez, à une époque, je n’aurais même pas pu vous dire si j’allais vivre jusqu’à 25 ans. Donc, rien que de me dire que ça fait douze ans que je suis en NBA, que j’ai une femme magnifique et six merveilleux enfants, est une bénédiction. »

Bénédiction serait presque un faible mot car il faut bien reconnaitre que sa carrière et sa vie ont été menacées plus d’une fois.

Comme par exemple ce jour où, alors qu’il évoluait à Indiana, Jackson s’est retrouvé impliqué dans une fusillade après qu’un homme a tenté de le percuter en voiture alors qu’il sortait d’un club de striptease avec quelques-uns de ses coéquipiers de l’époque.

« Je ne pensais pas rebondir après ça. J’ai eu une amende de 3 millions et j’ai dû faire 10 jours de prison. Je ne pensais vraiment pas rebondir. Surtout vu la façon dont les gens me jugeaient. »

« Je ne suis pas le joueur NBA type »

Heureusement pour lui, c’est au sens figuré que Jackson a pris du plomb dans la cervelle. Quant au regard des autres, il a appris à vivre avec.

« Beaucoup de gens ne m’aiment pas parce que je ne suis pas le joueur NBA type. Ils aimeraient me voir devenir ce qu’ils voudraient que je sois mais ça n’arrivera. Dieu m’a donné un don pour le basketball et s’il y a une chose qu’ils ne pourront jamais m’enlever, c’est que je sais jouer. »

Et c’est peu dire.

Aujourd’hui remplaçant chez les Spurs, avec qui il a remporté son seul titre en 2003, il ne faut pas oublier que Jackson tournait à 18.5 points, 4.4 rebonds et 3.7 passes de moyenne entre 2004 et 2011.

Un succès individuel qui lui a permis d’amasser près de 60 millions à ce jour mais qui ne l’empêche pas de savourer chaque seconde passée sur un terrain comme si c’était la dernière.

« Il m’arrive parfois de me lever le matin et de me demander : pourquoi moi ? Je resterai toujours humble car je sais que des tas de gens aimeraient être à ma place. Mais c’est moi que Dieu a choisi et pour cela, je serai éternellement reconnaissant. »

« J’ai autant de fans de Kobe Bryant ou LeBron James »

Car c’est aussi ça Stephen Jackson. Un homme respectueux et généreux qui ne cherche pas à se mettre en avant.

Capable de donner 20 dollars à un sans abri « si l’envie lui prend » ou de porter secours à une jeune fille qui fait un malaise dans une boite de nuit, Stephen Jackson aime prouver qu’il n’est pas le bad boy que beaucoup décrivent depuis qu’ils l’ont vu monter dans les gradins pour frapper un supporter lors de la tristement célèbre bagarre d’Auburn Hill en 2004. Une affaire qui lui avait couté 30 matches de suspension.

Certes, il n’est peut-être pas l’exemple même du sportif sain de corps et d’esprit mais Jackson est un homme généreux. Il ne renie pas ses erreurs passées, au contraire, il essaie d’apprendre aux plus jeunes comment les éviter, comme lors de ses camps estivaux.

« Je fais beaucoup de choses que les gens ne voient pas car ça ne passe pas à la télévision mais je ne le fais pas pour les caméras. »

Non, s’il le fait, c’est aussi et surtout pour ses fans dont il se dit très proche.

« C’est ce que les gens ne comprennent pas, et c’est pour ça que j’aime faire des interviews, pour qu’ils entendent ma version. Les gars comme moi en NBA ont autant de fans que les LeBron James, Kobe Bryant et Dwyane Wade. Nous en avons autant mais les notres ne peuvent pas venir aux matchs. Ils vivent dans des maisons avec 15 ou 20 chaînes, ils regardent nos matchs et nous supportent. Nos fans comptent tout autant car ils nous supporteront toujours. »

L’inconditionnel soutient de ses fans, Jackson risque d’en avoir bien besoin dans quelques jours à l’occasion de la sortie de son album de rap Jack of All Trades.

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