L’ours grognon de l’Oklahoma traîne encore la patte, et si les certitudes sont nombreuses pour coach Brooks dans un roster bien établi, la place de pivot numéro 2 est encore indéfinie. Cole Aldrich est le candidat tout désigné, lui qui entre dans sa troisième saison au sein du Thunder.
Et pour son entrée dans le grand bain en tant que titulaire, l’ancien JayHawk de Kansas a réalisé de belles choses. Après 34 minutes de jeu et 5 fautes au compteur, il avait ramassé 11 points, 10 rebonds et 3 contres. Une partition solide mais des doutes subsistent.
Aldrich sur la bonne voie
Dans The Oklahoman, Darnell Mayberry relate que tout n’est pas encore parfait pour Aldrich qui prend encore beaucoup de fautes tôt dans le match et a par exemple laisser échapper son adversaire du soir Omer Asik pour un dunk facile. Le pivot sait pourtant que ce n’est encore que le début de saison. Il doit encore s’adapter à cette nouvelle situation.
« C’est encore tôt. Tout le monde n’est pas encore prêt. C’est le premier match de la présaison. On essaye encore de mettre en application ce qu’on a travaillé à l’entraînement et on part de ça. On veut surtout être prêt pour le 1er novembre quand la saison commence et le plus loin possible à partir de là. »
Coach Scott Brooks s’est quant à lui montré satisfait de la forme de ses intérieurs. Il préfère d’ailleurs insister sur les choses simples.
« Je savais qu’ils allaient jouer dur. Ils sont arrivés en bonne forme au camp d’entraînement. Ils font les petites choses dont on a besoin. On ne va jamais leur demander de prendre la position poste bas et de jouer pour marquer. Ils sont nos rebondeurs offensifs. Ils sont des gars qui grattent les points près du cercle, après des passes courtes quand nos extérieurs attirent la défense. Ils doivent mettre ces paniers faciles, et je pense qu’ils ont fait du bon boulot. »
L’éclosion d’Hasheem Thabeet ?
L’éternel flop Hasheem Thabeet s’est lui fendu d’un honnête 5/6 aux tirs pour 10 points, 3 rebonds et 1 contre en 14 minutes (car 6 fautes). Avec ses 2,21m, il a placé quelques dunks autoritaires sur ses passes courtes qu’autrefois il laissait échapper. Pour Thabeet, plus que tout autre, il faut prendre les étapes les unes après les autres. Et à OKC, le géant tanzanien a trouvé une atmosphère propice.
« Je cafouillais beaucoup ces deux dernières années. Mais je m’améliore chaque jour, c’est mon objectif. Chaque fois que j’entre sur le parquet, je veux faire un truc que je n’arrivais pas à faire avant. On a un groupe de jeunes joueurs qui se poussent mutuellement, donc c’est une super situation pour moi, un environnement excellent pour moi. Je dois continuer à travailler dur. »
Le Thunder serait-il capable de se réinventer à nouveau ? Construite sur des excellents choix de draft et sur une habile maîtrise des trades, OKC serait-elle également capable de rendre meilleur les produits non-finis de la NCAA tels que Thabeet ? C’est peut-être à ce prix qu’elle retrouvera les finales pour un meilleur résultat…