« Notre bilan ne le montre pas bien mais on commence à montrer le type d’équipe que l’on est« , lance, guerrier, Ron Artest. « On est dans le bonne direction. La marge de progression est encore grande et on va encore s’améliorer mais on joue en ce moment le basket que l’on veut développer en permanence« , commente, confiant, Luis Scola.
Privés de T-Mac, les Rockets décollent. Enfin. La victoire mardi devant Portland leur offre la 4e place de la conférence et les séries en cours sont de 5 victoire de rang et 8 de suite à domicile. Aaron Brooks et Kyle Lowry sont des clefs de cette renaissance collective.
Les fans déplorant que les dirigeants aient fait une croix sur cette saison avec le départ de Rafer Alston contre Brian Cook et Kyle Lowry peuvent déjà faire leur mea culpa. Tout était pensé. Après il y a toujours une part de risque. Houston l’a prise. En l’occurrence confier la boutique à Aaron Brooks, drafté il y a deux étés et barré jusque-là par le neo-Magic. Après une intersaison et un training camp difficiles, Brooks fait le métier comme aiment disent les « Ricains ». Depuis qu’il est titulaire, il rayonne même, à l’image de ses 19 pts et 8 assists devant Dallas pour sa Première, ou encore ses 20 points et 5 rebonds mercredi soir face aux Blazers. Les dirigeants texans lui ont complètement laissé le champ libre, il en profite. Conscient de ses nouvelles responsabilités.
Aaron Brooks : « J’ai beaucoup appris avec Rafer Alston »
« La franchise a confiance en moi et je dois leur rendre du mieux que je peux. C’est un grand honneur pour moi. Je sais que tout ne va pas être parfait à chaque match mais je dois aller sur le parquet, tout donner, rester positif et progresser. Les autres me disent de me relaxer, que j’ai quatre vétérans avec moi sur le parquet. Tout ce que je dois faire c’est leur passer la balle et jouer mon jeu, sans stresser. Et c’est vrai que j’ai de la chance, ça pourrait être pire. J’ai autour de moi Yao, Shane (Battier), Ron (Artest), Von Wafer et Carl Landry qui sortent du banc, sans compter Luis (Scola). C’est un super casting. Et puis j’ai beaucoup appris de Rafer, surtout en défense. Il savait ce que le gars allait faire avant qu’il ne touche la balle car sa préparation des matches était fantastique. Il défendait tellement bien, en plus d’être un leader« , assure le nouveau meneur titulaire.
« On est jeunes mais avec déjà du poids sur nos épaules, Aaron et moi. La présence de vétérans et d’un gars comme Von est un énorme atout pour nous à nos postes. On apprend vite et c’est génial de se sentir responsabilisé« , lance l’ancien Grizzlie Lowry, qui joue entre 15 et 20 minutes par match. « Ils apportent une grande énergie et pour une équipe qui dans le passé en manquait, c’est un gros atout. On marque plus de points car le tempo est plus élevé quand ils sont sur le parquet« , commente Battier.
McGrady est vite oublié.
Sans lui, Houston joue mieux. Sans lui, Houston est une vraie équipe.