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Jeux olympiques : les previews des demi-finales

La France n’est plus là mais le tournoi olympique continue chez les hommes avec les demi-finales qui se jouent ce soir. A 18h, la Russie affronte ainsi l’Espagne alors que dans l’autre rencontre, les Etats-Unis joueront eux contre l’Argentine à 22h. Deux affiches qui ont déjà eu lieu lors des phases de poules.

Etats-Unis – Argentine

Hormis face à la Lituanie, où elle a peiné jusqu’au bout, Team USA a toujours réussi à faire exploser ses adversaires depuis le début du tournoi. Il faut dire qu’il est très compliqué de faire face aux perpétuelles contre-attaques américaines, à la vitesse de cette équipe et à son banc pendant 40 minutes.

Il y a toujours un moment où cela devient difficile, où les titulaires doivent souffler et où un joueur de l’équipe américaine fait l’écart. Et lorsqu’on commence à courir derrière les Américains, il est presque impossible de les rattraper. L’Argentine en a eu la preuve lors des phases de poules en explosant totalement en fin de match (126-97) face à un Kevin Durant de folie.

Pourquoi l’Argentine peut gagner ?

Elle a embêté l’équipe américaine en phase de préparation et possède un cinq majeur de talent qui peut poser des problèmes à cette équipe américaine. Le problème, c’est qu’il faut tenir 40 minutes face à Team USA et que l’Argentine manque de remplaçants de qualité.

« Notre cote est faible », affirme d’ailleurs Manu Ginobili. « On a 10%, et peut-être même 5% de chances de gagner, mais on va se battre jusqu’au bout ». L’arrière des Spurs sait que la tache s’annonce complexe. Il sait aussi que l’équipe américaine peut sombrer dans l’arrogance. Si elle se lance dans un concours de shoots à trois points, sans réussite, et que l’Argentine reste au contact dans les dernières minutes, la culture FIBA de Ginobili & Co. peut sérieusement inquiéter LeBron James et sa bande.

Pourquoi Team USA peut gagner ?

Mike Krzyzewski a tellement de talents sous ses ordres qu’il a forcément énormément de solutions de jeu. Cette équipe est tournée vers l’extérieur mais la ligne à trois points rapprochée offre un avantage incontestable aux incroyables shooteurs que sont Kevin Durant, Carmelo Anthony ou encore Kobe Bryant.

Défensivement, Team USA a montré des lacunes tout au long du tournoi avec des joueurs qui tentent trop systématiquement l’interception et qui créent des brèches dans la défense. Mais offensivement, c’est une vraie machine de guerre. Avec de tels joueurs et un banc de haut niveau, LeBron James et les siens peuvent courir et ne pas baisser de rythme pendant 40 minutes, créant l’épuisement chez tous leurs adversaires.

Logique favoris de la compétition, c’est comme ça qu’ils se présentent face à l’Argentine qui doit réaliser le match parfait pour espérer battre cette équipe, tout en comptant sur une défaillance d’adresse américaine.

Historique : 21 victoires pour Team USA, 7 pour l’Argentine

Un large avantage pour l’équipe américaine qui a néanmoins subi quelques revers cuisants de la part de l’Argentine. Manu Ginobili et sa troupe avaient ainsi battu les Etats-Unis lors du championnat du monde 2002 à Indianapolis, avant de s’imposer à nouveau en 2004, en demi-finale des Jeux olympiques.

Un pronostic ?

Victoire des Etats-Unis, plus forts offensivement et dont la rotation devrait faire la différence face à l’Argentine qui ne vit que par son cinq majeur.

Russie – Espagne

L’Espagne avait fait ses calculs pour éviter les Etats-Unis en demi-finale et ils y sont arrivés. À 18h00, ils affronteront donc la Russie pour une place en finale, une équipe qui les a battus lors des phases de poules. Une victoire compliquée qui avait totalement chamboulé les plans de Pau Gasol et des siens.

Ce soir, le contexte sera totalement différent. Certaine de sa force, parfois jusqu’à l’excès, l’Espagne a l’expérience et surtout le talent pour se sortir de toutes les situations. Ils l’ont encore prouvé durant ce tournoi alors que Juan Carlos Navarro est diminué et que Rudy Fernandez n’a pas le rayonnement attendu.

En poule, ils avaient totalement dominé le début de match en s’appuyant sur leur secteur intérieur, largement supérieur à celui de la Russie, avant de s’effondrer en fin de match. Il est certain que Sergio Scariolo et ses hommes ont retenu la leçon. Mais la Russie a des atouts à faire valoir.

Pourquoi la Russie peut gagner ?

“Sur le papier, ils sont meilleurs que nous”, explique Andreï Kirilenko. “Heureusement, nous jouerons sur du parquet et pas sur du papier”. La Russie semble en effet moins forte, notamment dans la raquette, mais elle compense par une vraie académie de jeu et une hargne constante.

Andreï Kirilenko symbolise parfaitement cet état d’esprit. Toujours prêt à aider en défense, toujours en mouvement en attaque, toujours présent au rebond, il est un poids pour son adversaire qui ne peut pas se reposer une seule seconde. Meilleur marqueur des siens (18.3 points de moyenne), il emmène Timofey Mozgov (12.7 points), Vitaliy Fridzon (10.8 points) et Aleksey Shved (10.7 points) dans son sillage.

Même s’il a remporté le match en poules, la Russie se présente en outsider pour ce match. Et ça lui convient sans doute mieux. En 2007, c’est comme ça qu’elle avait remporté l’Euro en Espagne, s’imposant en finale (60-59) face à des Espagnols donnés vainqueurs par tout le monde.

Ils n’ont donc rien à perdre et, s’ils restent au contact dans les dernières minutes, ils auront les solutions pour jouer la victoire avec des shooteurs, des systèmes, un grand coach et une confiance à toute épreuve.

Pourquoi l’Espagne peut gagner ?

Parce que c’est, sur le papier, la deuxième meilleure équipe du tournoi. Le secteur intérieur (Pau Gasol, Marc Gasol, Serge Ibaka) est monstrueux et le reste n’est pas trop mal non plus, d’autant que Juan Carlos Navarro a retrouvé des couleurs face à la France.

L’important, pour l’Espagne, c’est de mettre la main sur le match. L’équipe a de toute façon l’expérience de ces grands rendez-vous et peut monter en intensité au fil du match, comme elle l’a montré face aux Bleus avec notamment Sergio Llull, qui a complètement coupé Tony Parker du ballon.

Si elle démarre comme elle sait le faire et qu’elle ne tombe pas dans la facilité, comme elle sait aussi le faire, l’Espagne est au-dessus de cette équipe russe, qui manque de répondant et de rotation intérieure pour lutter efficacement pendant 40 minutes.

Historique : 9 victoires pour l’Espagne, 6 pour la Russie

Un bilan à l’avantage de l’Espagne avec des affrontements mémorables, comme lors de l’Euro 2007, où la Russie s’était inclinée en poules avant de se venger en finale grâce à J.R. Holden.

Un pronostic ?

Victoire de l’Espagne, habituée à monter en pression lors des tournois majeurs alors que la Russie nous a paru déjà à son maximum lors des phases de poules.

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