C’est la nuit prochaine à minuit aux Etats-Unis, et donc 06h00 en France que le « mercato » débutera en NBA.
Comme chaque année, les premières heures seront les plus folles, et on vous propose un rappel des règles de la « free agency« . Avec le nouvel accord salarial, négocié après le lock-out, elles ont légèrement changé…
– ETO : Early Termination Option. Il s’agit d’une clause libératoire qu’un joueur peut faire jouer pour prolonger à un meilleur salaire, ou pour tester le marché. Il ne peut faire jouer cette clause qu’à partir de la 4eme année de son contrat. C’est le cas cette année de Deron Williams ou Jameer Nelson.
– Free agency : période comprise entre le 1er juillet et mi-février qui permet aux franchises NBA de recruter des joueurs libres de tout contrat. Le marché s’agite pendant juillet, et ensuite, c’est beaucoup plus calme. En février, au moment du All-Star game, ça reprend de plus belle avec une sorte de « mercato d’hiver », dernier moment pour effectuer des échanges.
– Larry Bird Exception : règle qui permet à n’importe quelle franchise de dépasser le salary cap lorsqu’elle prolonge l’un de ses joueurs sous contrat depuis plusieurs saisons. Appelé ainsi car Bird fut le premier à en bénéficier. Il y a aussi une version « light » avec les Early Bird Rights, comme pour Jeremy Lin.
– Luxury tax : lorsqu’une franchise est au-dessus du salary cap, chaque dollar dépensé doit aussi être reversé à la NBA, qui se charge ensuite de redistribuer la somme aux autres équipes qui ne dépassent pas le salary cap. Depuis le lockout, ceux qui dépassent le salary cap sont encore plus sévèrement sanctionnés.
– Mid-level exception : enveloppe d’environ 5 millions de dollars que toutes les franchises NBA possèdent pour recruter. Elles peuvent l’utiliser pour un ou plusieurs joueurs. Pour les équipes qui dépassent le salary cap, il y a désormais la « mini » mid-level exception.
– Minimum Salary Exception : chaque année, chaque franchise a la possibilité de signer autant de joueurs qu’elle le souhaite pour le salaire minimum. Plus un joueur est ancien, plus il touchera un meilleur salaire. Certains vétérans, en manque de titre, optent pour cette option.
– Qualifying offer : proposition faite par une franchise à l’un de ses rookies lors de sa dernière année de contrat (comme Nicolas Batum cette saison). Basée sur son ancien salaire, cette offre permet de s’aligner sur n’importe quelle offre faite au joueur par une autre franchise. Si le joueur ne rempile pas avec son équipe l’année de la qualifying offer, il est automatiquement libre la saison prochaine, et son équipe ne pourra pas alors s’aligner sur une offre.
– Restricted : « protégé ». Adjectif employé pour signifier qu’un joueur libre dépend tout de même de son équipe puisqu’elle peut s’aligner sur n’importe quelle offre qui lui sera faite. Si elle en a les moyens évidemment.
– Salary cap : c’est le plafond de la masse salariale. Il est d’environ 58 millions de dollars cette saison. La NBA sanctionne celle qui le dépasse par des taxes. Certaines franchises, très riches, font fi de cette limite et préfèrent payer des taxes. Mais le nouveau règlement salarial sanctionne beaucoup plus sévèrement, et il devrait y avoir moins de disparités entre les franchises les plus riches et les autres. En théorie…
– Sign-and-trade : opération qui consiste à signer un de ses free agents pour ensuite le transférer. Certaines franchises utilisent ce système pour éviter de voir partir un de leurs joueurs sans aucune compensation.
– Trade : c’est un échange classique comme celui de cette nuit opéré par les Clippers, les Mavs, le Jazz et les Rockets. On peut s’échanger des joueurs, des choix de draft, mais aussi du « cash ».
– Unrestricted : « non protégé ». C’est l’inverse de « restricted ». Cela signifie que le joueur est libre de signer où il veut, sans que sa franchise puisse s’aligner sur l’offre.