Kevin Durant n’envie pas l’attention médiatique des « gros marchés »

Comparé à la lumière des projecteurs floridiens, Oklahoma City fait figure de petite joueuse.

Pourtant, Kevin Durant s’y sent bien. Il n’échangerait sa place pour rien au monde et se moque éperdument de ceux qui lui vantent les mérites des villes dites plus attractives.

« Je ne veux pas passer pour un sale type mais je me moque complètement de ce que les gens disent en dehors de notre vestiaire ou de notre franchise. Ce qu’ils pensent que je devrais faire ou ne pas faire, je n’en ai vraiment rien à faire. »

On comprend tout de suite mieux pourquoi Durant ne se sentirait pas à sa place dans une grande ville. Qu’importe si cela implique une (relative) faible couverture médiatique.

« Je ne connais pas personnellement KD en dehors des terrains, » explique Dwyane Wade au Miami Herald.. « Je n’en sais probablement pas plus que vous (…) S’il était à Los Angeles ou Chicago, ça serait différent. Oklahoma obscurcit un peu son aura en dehors des terrains car il ne se passe rien de vraiment passionnant là-bas. »

Durant : « c’est déjà une telle chance d’être en NBA »

Wade ne critique cependant pas Durant et avoue même qu’il envie parfois la (toujours relative) tranquillité dont il bénéficie.

Pour lui, c’est juste une question de caractère. Il compare d’ailleurs celui de son adversaire du moment à Tim Duncan.

« Certains joueurs ont cette capacité. Tim Duncan est comme ça, » poursuit Wade qui a découvert en regardant les playoffs cette saison que Duncan avait deux enfants. « J’en sais peu sur certains joueurs à cause de l’endroit où ils évoluent. Certains sont tellement…enfin… ils essaient de rester dans l’ombre autant que possible. »

Mais Durant n’est pas là pour briller en société mais bien sur les terrains de basketball.

« Je ne peux pas me soucier de ce que les gens disent ou attendent de moi. Tout ce qui m’importe c’est la façon dont je me perçois et celle dont mes coéquipiers me voient. C’est une telle bénédiction d’être là. Pas seulement en finale mais d’avoir la chance d’être en NBA. »

Et ce n’est certainement pas la ville d’Oklahoma City ou le Thunder qui s’en plaindront.