« Arrête. Arrête, sérieux ». Gêné, Blake Griffin implorerait presque DeAndre Jordan de cesser de lui brosser les sneakers.
« Avant le match, il a pris la parole pour nous souder et nous rappeler à quel point ce match était important », conte DJ alors que son pote All Star s’habille deux mètres à côté.
Griffin, leader vocal salvateur d’un groupe en crise ?
« J’ai fait ce que je pensais être juste », rétorque l’icône de Lob City. « On savait ce qu’on avait à faire mais cette fois on l’on appliqué sur le parquet. On était tous plus concentré sur les petits détails et défensivement, l’équipe a joué ensemble. Dans les aides, les rotations, les interceptions, le collectif a été présent et évidemment, çà rend notre jeu offensif plus facile, avec plus de transition », poursuit le plus prolifique dunkeur de la ligue.
« Aucun match ne peut être pris à la légère »
Sur la tableau blanc à l’entrée du vestiaire, le classement s’affiche. Lentement, ses Clippers y glissent, sortant du top 4, avec Dallas, Utah et Denver qui collent au train. « Franchement, à part quand je suis ici et que je le vois, je ne regarde pas le classement. Mais on sait tous, que deux ou trois matches de perdus et on peut être hors de la course pour les playoffs. On est dans une bataille, et avec nos récentes performances aucun match ne peut évidemment être pris à la légère. On s’est mis dans cette position, à nous de batailler maintenant. »
« Je ne regarde pas la télévision »
Dans 48 heures, les Hornets débarquent, avec Chris Kaman dans son ancien jardin. Quatre rencontres consécutives à la maison sont au menu avant le 1er avril : la fenêtre de tir pour remettre la navire à flot est vitrée comme chaque baie des mansions voisines de la sienne à Manhattan Beach. Tout en savourant, « je ne me souviens même pas du dernier match où on avait 20 points d’avance dans le quatrième quart temps », Blake dément sa supposée fronde contre son coach.
« Je n’ai pas regardé la TV de toute la semaine, même pas Sports Center. On m’a dit ce qu’il y avait dans les médias, mais on ne doit pas y prêter attention », lance-t-il, le ton sérieux. « On est derrière Vinny et il faut qu’on le reste. C’est un coach énergique mais parfois on ne joue pas à son image. C’est un souci et il faut le régler. »
Ce n’est comme ça que les joueurs soutiendront Del Negro !
Propos recueillis au Staples Center