Michael Beasley et Miami s’éclatent face aux Knicks

Quand Tim Harwaday dispose du meilleur siège de l’arène après avoir vu son maillot élevé pour la postérité au plafond de l’American Airlines Arena, aucun Heat-Knicks n’est une joute comme les autres.

Harwaday a connu trop de batailles titanesques de playoffs face aux newyorkais pour ne pas susciter chez ses jeunes successeurs une “motivation particulière” comme l’avouera Eric Spoelstra.

Un coach tout sourire après 48 minutes d’une belle démonstration.

Miami s’impose 115-93 sur l’autel d’une insolente adresse. Flash en met 26, O’Neal 22 (avec 12 boards) et Beasley confirme le choix de son entraîneur en compilant 21 pts à 9/14 pour ses débuts dans le cinq majeur.

“Quand tout le monde joue comme ça, c’est beaucoup plus facile“, assure l’ailier fort floridien.

En 20 minutes magiques à cheval entre le 2e et le 3e quart-temps, le Heat a rentré 26 de ses 31 shoots. En un quart-temps et demi, la globalité de l’équipe a raté moins de shoots que le seul Al Harrington dans le deuxième quart.

“Quand la balle bouge, tout le monde a plus d’opportunités et joue dur en défense. C’est ce que nous voulons faire à chaque match“, commente Dwyane Wade, leader offensif avec 26 points.

Le sentiment de Beasley résume bien cette belle première pour le Heat:

“Je me suis éclaté, je courais partout. J’étais comme un gamin dans un magasin de bonbons“

En face, NYC a connu une sale soirée. Les Knicks voulaient tester une défense auto-proclamée “en gros progrès” dixit D’Antoni, la conclusion sonne lourd comme une batte de base-ball en pleine pore : y’a du taf !

Et comme en plus l’attaque de transition était rouillée (8 pts sur fast break dans les 37 premières minutes du match) et que les poignets étaient visiblement tendus (38% aux tirs dont 25% à trois points), automatiquement ça donne un revers cuisant.

“On n’a pas bien défendu et avons été maladroit. Ce n’est pas une bonne combinaison“

Merci Mike pour cette analyse, que du régal !

Même notre chouchou Nate Robinson est passé au travers avec un sale 0/8 aux shoots. La grosse satisfaction de la soirée vient de Danilo Gallinari, auteur de 22 pts et 6 rbds à 7/14. L’Italien est parti pour sa première saison pleine en NBA et s’il commence sur ses bases, ça peut être intéressant. On notera enfin que David Lee est passé à un petit rebond d’un nouveau double-double.

Pour le reste, hormis également Wilson Chandler, la copie est à revoir entièrement.

Résumé

Feuille de match