La course au MVP : la Parker-mania plus forte que la Linsanity

Chaque mardi, Basket USA vous propose le top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2012. Tandis que Jeremy Lin fait son entrée à la dixième place de la course au MVP de NBA.com, nous fêtons de notre côté la première apparition de l’un de nos compatriotes.

Pas d’affolement dans le reste du classement avec un LeBron James toujours en tête pour la quatrième semaine consécutive.

Stats : 36.7min, 27.9pts, 8.2rbds, 6.8pds, 1.7ints, 0.6ct, 3.7bps, 54.8% tirs, 39.3% 3pts, 76.7% LF

Malgré le lockout et un calendrier au rythme infernal, le niveau est très élevé cette saison et cette course au MVP pourrait être l’une des plus indécises de ces dernières années si un candidat en particulier ne sortait pas du lot.

Comme en 2009 et 2010, James joue un cran au-dessus cette année et le déloger ne sera pas chose facile tant l’ailier du Heat semble déterminé.

Stats : 37.8min, 27.7pts, 8.2rbds, 3.3pds, 1.3ints, 1.3cts, 3.7bps, 51.6% tirs, 36.7% 3pts, 82.9% LF

Le MVP est un savant mélange de plusieurs ingrédients et marquer les esprits comme l’a fait Durant face aux Nuggets (51pts) fait évidemment partie de la recette.

A l’heure actuelle, le Thunder est en tête de la ligue à égalité avec le Heat, mais à bilan égal, on imagine plus la balance pencher du côté floridien.

Il n’empêche que pour un « gamin » d’à peine 23 ans, ce que réalise Kevin Durant est tout bonnement exceptionnel.

Stats : 36.1min, 18.5pts, 3.7rbds, 8.6pds, 2.3ints, 0.0ct, 2.2bps, 48.0% tirs, 44.2% 3pts, 85.9% LF

Paul a un coup à jouer cette saison dans la course au MVP car il n’a pas seulement sorti les Clippers des bas-fonds, il en a fait une équipe capable de finir dans le Top 5 de la ligue.

Meneur et leader à l’état pur, il organise et distribue le jeu des Clippers et ne score que lorsque son équipe en a besoin où que le sort du match en dépend.

Pour preuve, il inscrit 37.7% de ses points (à 55% de réussite) dans le quatrième quart-temps.

Stats : 38.2min, 29.0pts, 5.8rbds, 5.0pds, 1.3ints, 0.3ct, 3.9bps, 44.3% tirs, 28.7% 3pts, 83.5% LF

Si Bryant est excellent sur le plan individuel, en revanche, c’est sur le plan collectif que ça coince.

Après quatre années passées dans le Top 2 de la conférence Ouest, les Lakers inquiètent de par leur irrégularité. Et le climat plus que suspicieux entre joueurs et dirigeants n’arrange rien.

Etalés sur la place publique, les problèmes internes d’une franchise ne sont jamais une bonne publicité pour un candidat au titre de MVP.

Stats : 34.3min, 19.5pts, 2.9rbds, 7.9pds, 1.1ints, 0.1ct, 2.5bps, 45.6% tirs, 20.0% 3pts, 80.6% LF

Ici, pas question de chauvinisme. Tony Parker a été monumental (23.6 pts à 46.9% et 8.5 pds) durant l’impressionnante série de onze victoires consécutives des Spurs dont sept remportées à l’extérieur (séries en cours).

Face à Conley (2 fois), Lowry, Westbrook, Holiday, Paul ou encore Deron Williams, TP n’a pas flanché et les Spurs sont désormais bien accrochés à la seconde place de la conférence Ouest.