Le Magic enfonce les Wolves

Si leur dernière victoire avait été l’œuvre d’un seul joueur, Jason Richardson, contre Milwaukee ; celle-ci est le fruit d’une performance collective pour le Magic. Il y avait certes le duel des rebondeurs All Star entre Love et Howard, mais encore une fois J-Rich termine meilleur marqueur avec 17 unités.

Orlando a mené quasiment tout le match comptant jusqu’à 20 points d’avance et s’impose donc logiquement contre des Wolves en nette perte de vitesse (102-89). L’équipe d’Adelman enchaîne de fait une 4e défaite de rang.

Jason Richardson, la renaissance

Le geste stratégique était presque passé inaperçu ; mais à la fin du mois de janvier, le staff du Magic avait décidé malgré un calendrier chargé, de laisser Richardson au repos pour deux matches. Le joueur n’était pas dans son assiette, son équipe pas franchement dans ses baskets non plus. Le choix était questionnable.

A l’heure de ces lignes, il semble beaucoup plus juste, et d’autant plus quand on souligne l’apport incontestable de l’ancien Spartan de Michigan State (18 points contre moins de 10). De plus, le Magic se remet à gagner (5 victoires – 2 défaites). Bref, avec un arrière scoreur digne de ce nom, cette équipe d’Orlando retrouve des couleurs.

« Je me sens bien. Je n’étais pas en forme quand je suis arrivé en début de saison. J’avais toujours mal à cet os, mais mon côté compétiteur voulait que je joue. C’est une partie de mon identité, je n’aime pas m’asseoir sur le banc. Mais une fois que j’ai eu ces deux jours de repos, j’ai enfin eu le repos dont j’avais besoin. »

Tout va bien pour le Magic… sauf Big Baby

A part Richardson, Turkoglu et Nelson (14 points chacun) prouvent que la base arrière du Magic peut effectivement être sa force dans un match, disons tranquille, pour Dwight Howard (11 points, 7 rebonds. JJ Redick a lui assuré 14 points en sortie de banc.

A vrai dire, le seul hic d’Orlando s’appelle Big Baby qui avec 1/10 dans ses tirs continue de sombrer corps et âme. Hué par les fans locaux, Stan Van Gundy est même venu à la rescousse de son ailier fort :

« Je ne suis pas habituellement le mec le plus empathique du monde, comme ma famille me le dit souvent. Mais là, franchement, il faut le laisser tranquille ou lui apporter un peu de soutien. »

Les Wolves heurtent leur rookie wall

Côté Wolves, le duo intérieur Love (19 points, 15 rebonds) et Pekovic (16 points, 13 rebonds) a encore marché au super, mais Ricky Rubio (11 points, 8 passes, 5 balles perdues) était un peu moins précis dans sa mise en place des systèmes offensifs. La faute, peut-être à l’absence momentanée de Ridnour dans le cinq de départ, remplacé par Webster (5 points).

Les Wolves sont définitivement dans le dur en ce moment, ils heurtent le rookie wall en quelque sorte. A eux de trouver la force collective pour repartir de l’avant.

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=9ADyxubKSqw]

[box boxscore_130212_orl-min]