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Interview Chris Bosh : « on se tire une balle dans le pied »

Alors qu’un lacis de caméras se forme autour de LeBron James et de Dwyane Wade, Chris Bosh est tranquille dans son coin. Nous avec.

Basket USA a profité de cette intimité inespérée pour aller tailler la bavette avec l’ancien Raptor dans le vestiaire du Staples Center. Plus adroit, plus scoreur mais moins performant au rebond, Bosh endosse le même costume que la saison passée.

« Je connais mon rôle », répètera-t-il plusieurs fois. Le nôtre était d’aller lui soutirer quelques informations après ces deux revers d’affilée après prolongation.

Chris, encore une défaite en prolongation. Et encore une fois, le Heat aurait pu tuer le match. Quelle est la plus grande frustration ce soir ?

Celle de se mettre tout seul dans cette situation, même si les Clippers ont bien joué le coup. Un back to back avec deux prolongations contre des équipes de l’Ouest, c’est dur. Perdre de peu à chaque fois c’est rageant et frustrant. Mais on doit aller de l’avant et continuer de bosser. Il n’y a que ça à faire. Ces deux revers, on doit les analyser et les tourner en positif pour nous. On doit apprendre de nos erreurs.

Vous avez le sentiment que Miami s’est battu tout seul ?

Oui mais faut pas se leurrer, c’est presque tout le temps comme ça avec nous quand on perd. En étant plus intelligent dans la gestion du ballon et en se donnant plus de paniers faciles on va se remettre dans le sens de la marche. Il faut qu’on limite nos erreurs, en particulier les pertes de balle. On en commet trop en ce moment et faut qu’on arrête de se tirer une balle dans le pied. Ce soir, si on ne perd pas le ballon dans les dernières minutes, on gagne et on ne va même pas en prolongation. Si on divise par deux nos pertes de balle, qu’on revient dans le top 5 de la catégorie – là où on doit être – on sera une meilleure équipe.

Vous n’avez quasiment pas pris de shoot dans la fin de match. Vous regrettez de n’avoir pas été une option offensive ?

Ce soir j’ai l’impression d’avoir beaucoup shooté. On a eu de bons shoots ouverts. On faisait bien bouger la balle pour trouver la meilleure position. J’ai eu ma chance mais DeAndre Jordan a contré le shoot et s’il ne met pas ses mains sur ce tir, le sort du match change. Je connais mon rôle, LeBron et Dwyane savent attaquer le panier et s’offrir des shoots. Ils ont les accès. Mais ils ne sont pas égoïstes, donc mes shoots je les aurai aussi. Je ne me plains de rien.

« L’impression d’être en déplacement en permanence »

Quel est aujourd’hui le chantier prioritaire pour atteindre votre forme optimale ?

Je dois me remettre dans le rythme, c’est le plus important. Je travaille pour ça. Cette saison est différente pour tout le monde. Avec moins d’entraînements, on doit se concentrer sur les shootaround (entraînement du matin) pour bosser. C’est la seule fenêtre pour ça car avec ce calendrier, on a l’impression d’être tout le temps en train de jouer. Moi là j’ai l’impression qu’on est en déplacement depuis une éternité. Les matches s’enchaînent, les trajets aussi, il faut gérer et ne penser qu’au jeu quand on est sur le parquet.

Et l’équipe, quand sera-t-elle au sommet ? Cela va prendre encore du temps ?

Tu ne veux pas être au sommet avant les playoffs (rires). A ce moment là, j’espère qu’on jouera notre meilleur basket. En ce moment on a quelques bons moments, mais nous n’y sommes pas encore. Et ce n’est pas dramatique, on le savait. Pour le moment, on doit en priorité intégrer nos nouveaux joueurs et continuer de bosser notre entente.

Vous ressentez encore plus de pression que la saison passée ?

On a perdu la finale la saison passée, donc à mes yeux il n’y a pas plus de pression. Elle sera toujours présente, on le sait donc à nous de ne pas y penser et de faire notre boulot. Les autres équipes aussi doivent l’appréhender. Ce n’est pas une excuse, on est censé gagner tous les matches mais parfois le jeu dicte sa règle. C’est comme ça. Des défaites comme ce soir sont irritantes mais il faut déjà tourner la page et se projeter sur le prochain match.

« Shane Battier apporte une grosse valeur ajoutée »

Vous avez déclaré en début de saison vouloir être plus performant au rebond. Après 11 matches, vous êtes dans vos temps de passage ?

Ça va, c’est OK. Je me suis fixé un objectif et j’espère l’atteindre. Je veux progresser dans ce domaine et ce soir je suis au moins content là-dessus car après mon mauvais match à Golden State, j’ai été plus présent sous les panneaux.

La rotation est limitée pour l’instant. Cole et Battier peuvent-ils faire la différence en sortie de banc, pas rapport à la saison passée ?

Norris est un rookie, il faut qu’on continue de l’aider dans son processus de développement. Mais il est efficace. Shane est un vétéran confirmé. Avec lui, on sait que tous les soirs il va être très solide en défense, mettre des jumps shoots et jouer en équipe. C’est une grosse valeur ajoutée pour nous.

Miami a raté beaucoup de lancers ce soir. Mais le phénomène est global à la NBA. C’est l’effet lockout ?

Oui. Le camp d’entraînement était plus court, la saison est plus courte : quand on sait que les lancers sont une question de rythme, ce n’est pas non plus étonnant. On n’a eu que deux matches de pré saison, c’est pas assez pour retrouver ses sensations et le rythme nécessaire. Donc automatiquement, on se fait la main au fil des matches, ça prend un peu de temps. Mais pour moi c’est aussi une question de mental et de concentration. Pour ma part en continuant comme ça, je vais vite repasser au-dessus des 80%.

Propos recueillis par Benjamin Adler, à Los Angeles.

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