Ils sont tous aux soins, Pau Gasol le premier. Metta World Peace passe enfiler une paire de sandales et rejoindre ses coéquipiers. Le vestiaire des Lakers sonne vide comme un presbytère de l’Ain, deux confrères américains squattent même les chaises orphelines en rigolant fort.
Dunkeur incroyable, Josh McRoberts (2m08, 24 ans) fait fi de ne rien entendre. L’ailier des Lakers se prépare pour le shootaround. Surnommé Kurt Rambis par ses coéquipiers, le « White man can jump » de l’Indiana se sent déjà chez lui dans la Cité des anges.
« La préparation a été courte mais le travail que j’ai réalisé pendant le lock out paie aujourd’hui. Pour tout le monde c’est une saison spéciale, avec 66 matches à jouer donc clairement la condition physique va faire la différence », nous assure le Blue Devil.
Content de son début de saison chez les Angelinos (5,7 pts à 53,8% et 5,7 rbds), McRoberts ne cache pas que ses Lakers sont toujours « en train d’apprendre les nouveaux systèmes » et ne se sent pas déphasé.
« Mike Brown insiste beaucoup sur la défense mais à Indiana aussi c’était le cas. Donc je suis habitué et puis honnêtement on me demande la même chose. »
Le même rôle qu’aux Pacers
Heureux et « très fier d’être dans cette équipe », McRoberts regrette « les petits pépins physiques qui freinent (mon) adaptation et (ma) progression », mais il est satisfait de sa première quinzaine sous le maillot de la franchise aux 16 bannières :
« Ce n’est jamais facile d’arriver dans une nouvelle équipe, surtout dans ce contexte d’après lock out. Mais bon, je me sens bien. Etre dans le cinq majeur d’emblée m’a mis dans le bain. Je n’ai pas pu gamberger. Mon rôle ici est un peu le même qu’aux Pacers, je ne sens pas une énorme différence si ce n’est que les Lakers, bah ce sont les Lakers ».
Sur cette conclusion, il lâche son premier sourire. McRoberts est plus gourmand de ludisme dans les airs.