Fort de son statut de 3e choix de la dernière Draft, VJ Edgecombe ne devrait pourtant pas disposer des mêmes responsabilités que certains autres rookies de la cuvée 2025/26, puisqu'il a rejoint une équipe des Sixers qui espère bien se mêler à la course au titre (à condition que les blessures se fassent rares…).
Dans un premier temps, le Bahaméen se met donc en mode « éponge », afin de récolter le plus de bons conseils de la part de ses nouveaux coéquipiers.
« C'est différent de l'université, alors j'essaie juste d'apprendre les règles, ce qui est légal et ce qui ne l'est pas » révèle-t-il ainsi, en marge du Media Day de Philadelphie. « C'est pour ça que je pose beaucoup de questions, surtout quand je lutte au rebond avec [Andre Drummond] ou sur ce genre de petites choses… J'essaie d'apprendre, de poser les bonnes questions à tout le monde, que ce soit Justin [Edwards], Jared [McCain], Tyrese [Maxey]… Vraiment, tout le monde. Je fais en sorte de m'améliorer. »
Une routine qui se met en place
Dans sa quête de progression individuelle, VJ Edgecombe a notamment profité de sa première intersaison en NBA pour changer quelques-unes de ses habitudes de vie.
« J'essaie juste de trouver une routine et de m'y tenir » reconnaît à ce propos l'arrière sorti tout droit de Baylor. « Je fais plus de musculation, je soulève plus lourd. Puis je me repose beaucoup plus, je dois faire mes 8 à 10 heures de sommeil… Je prends ma récupération bien plus au sérieux. »
Sur le plan du jeu, VJ Edgecombe en a aussi profité pour travailler et corriger ses lacunes techniques. Notamment celle liée à son shoot : « J'avais un shoot plat à l'université, mais ma courbe est vraiment bonne maintenant, par rapport au mois dernier… Et elle est surtout plus régulière » glisse le petit protégé de Buddy Hield. « C'est fou de constater que c'est désormais rare pour moi de tirer à plat. Je sais quand mon shoot est plat. »
À seulement 20 ans, VJ Edgecombe fait déjà forte impression auprès de ses coéquipiers et de son coaching-staff, marquant des points en vue de la saison à venir. Qu'il attaquera avec un objectif précis en tête : jouer, qu'importe le rôle demandé.
« Ça reste du basket à l'arrivée. J'ai la sensation que tout le monde est interchangeable, donc peu importe qui a le ballon, il va pouvoir le remonter. On a beaucoup de gars polyvalents : parfois je cours, parfois je remonte le ballon, parfois je me mets en retrait, mais je suis là quoi qu'il arrive pour essayer de réussir des actions qui nous font gagner » déclare celui qui risque en tout cas d'avoir une carte à jouer avec les incertitudes entourant le physique de Joel Embiid, Paul George ou même Jared McCain.