Lors du précédent lockout, en 1998, les différences entre joueurs et propriétaires étaient déjà grandes. Les patrons des franchises voulaient profiter de la retraite de Michael Jordan et d’un changement de génération pour baisser les salaires.
Suite à un long bras de fer, les joueurs avaient finalement réussi à imposer leurs vues, surtout parce qu’ils avaient su rester soudés derrière leurs stars, en première ligne lors des négociations. Est-ce le cas aujourd’hui ? Pas sûr.
Car ce sont Derek Fisher, Theo Ratliff, Matt Bonner, Roger Mason ou encore Etan Thomas qui font face aux propriétaires. Certes, leurs voix comptent aussi, mais ont-elles le même impact que celle des superstars de la ligue dans les discussions ?
Pendant ce temps-là, Kobe Bryant discute ainsi de ses projets à l’étranger. LeBron James et Kevin Durant font le tour des ligues d’été. Quant à Chris Paul et Carmelo Anthony, ils effectuaient une tournée en Chine pour leur sponsor.
Le conflit promet d’être long et les stars NBA feront peut-être leur apparition sur le devant de la scène sous peu, alors qu’ils se doivent juste d’assumer leurs obligations avec leurs sponsors durant l’été. Peut-être. Mais, s’ils partent jouer à l’étranger, ce sera très compliqué.Et à part quelques déclarations éparses, le règlement du lockout semble quand même hors des mains des joueurs phares de la ligue.
Eux-mêmes ou leurs entourages se préoccupent d’ailleurs beaucoup plus des solutions de repli individuelles (l’Europe, la Chine…) que du maintien du système collectif mis en place par leurs prédécesseurs.