Tandis que plusieurs Français étaient au repos en Summer League, Maxime Raynaud (10 points, 5 rebonds, 3 contres) et Joan Beringer (6 points, 5 rebonds mais 7 fautes) étaient toujours sur le pont, alors que leurs Kings et Wolves, respectivement, n'ont toujours pas perdu à Las Vegas, avec quatre victoires en quatre matchs.
Aucune victoire par contre pour le Magic, encore battu par les Nets (94-90) malgré un bon Noah Penda.
Le 32e choix de la dernière Draft a ainsi compilé 17 points à 7/11 au tir dont 2/4 de loin, 6 rebonds et 3 passes décisives en 27 minutes, mais aussi 4 pertes de balle et 5 fautes, pour son meilleur match de l'été.
Le cardio tient
Alternant entre shoots dès qu'il recevait la balle de loin et et des fixations dos au panier dès qu'il avait l'avantage de taille et de puissance, l'ancien Manceau a encore affiché sa solidité. Pas de quoi le faire sauter au plafond pour autant, lorsqu'on lui demandait pendant le match ce qu'il avait appris sur lui-même dans le Nevada.
« Je n'ai rien appris de spécial en jouant des matchs de Summer League, ça ne veut rien dire pour le reste de ma carrière en NBA, mais il y a des signes positifs » confessait-il toutefois. « Le rythme NBA est beaucoup plus rapide qu'en Europe. Voir que je suis capable de tenir la cadence, c'est très positif. »
Comme pour beaucoup de rookies, le temps de jeu de Noah Penda dépendra beaucoup de sa capacité à limiter ses erreurs lorsqu'il sera lancé sur le terrain. Et pour cela, le cardio doit tenir. En Summer League, c'est le cas.