Jouer un match sur un shoot de Damian Lillard, c’est un gros risque pour l’équipe qui défend. Le meneur de jeu des Bucks est un tueur dans le « money time », capable de mettre des tirs à toutes les distances et face à n’importe quel défenseur. Le Magic s’est retrouvé dans cette posture, avec deux points d’avance et quelques secondes à tenir.
« J’ai pris la décision de tenter la victoire. J’ai trouvé l’espace mais j’ai perdu un peu l’équilibre. J’ai voulu le faire reculer et ensuite revenir vers l’arc, mais, à ce moment-là, je me suis battu contre mon corps », raconte Lillard, qui a envoyé un tir difficile et totalement manqué face à la défense de Franz Wagner, saluée par son coach.
« L’envergure de Franz dans cette situation, le fait de pouvoir contester, c’est le plus important », souligne Jamahl Mosley. « Dame a marqué une tonne de paniers de la victoire. Avoir de l’envergure dans ces situations, c’est vraiment la clé. »
Le Magic enfin « clutch »
Le Magic restait sur cinq défaites de suite, dont trois de quelques points, et avait urgemment besoin d’une victoire. Pendant un moment, Orlando a eu le contrôle, avec jusqu’à 17 points d’avance, avant de le perdre et de se retrouver face à l’ancienne star de Portland. Heureusement, l’histoire s’est bien terminée.
« Je pense que ça montre notre résilience. On l’a continuellement dit : qu’on prenne ce match et on pourra construire une dynamique », explique Paolo Banchero. « Je suis heureux qu’on ait pris ce premier match du road trip, il en reste quatre. On doit avoir la même dureté, le même état d’esprit et ça ira. »
La suite, c’est un déplacement à Houston lundi soir. « Au courage. L’équipe était soudée, impliquée », se réjouit le coach après ce succès à Milwaukee. « Tout le monde a joué son rôle, a cru en l’autre, joué avec énergie, bien défendu et fait tourner le ballon. Les gars ont fait un remarquable travail pour se faire confiance et jouer avec un incroyable esprit. »