Dans la courte victoire (126-122) face aux Nuggets, les Clippers ont pu compter sur un avantage de taille, les lancers-francs. Ils ont ainsi signé un très correct 22/27 (81.5% de réussite) sur la ligne de réparation tandis que Nikola Jokic et sa bande y laissaient pas mal de points en route, à 10/19 (52.6% de réussite).
Mais Denver n’est pas la première équipe à avoir eu du mal à convertir ses lancers à l’Intuit Dome, les Sixers (11/19), les Raptors (12/21) et les Warriors (9/19) s’y étant aussi montrés maladroits…
Steve Ballmer a voulu une salle bruyante, avec des tribunes proches du terrain, et notamment un « Wall » de supporters des Clippers derrière l’un des paniers, dont le but est de distraire les shooteurs adverses aux lancers-francs. Une ambiance, proche de celles qu’on peut voir en NCAA, qui semble bel et bien porter ses fruits.
Plus d’un point « gagné » par match
Depuis le début de la saison, les adversaires des Clippers ne shootent ainsi qu’à 72,3% de réussite aux lancers-francs à l’Intuit Dome, soit le taux le plus faible enregistré depuis 2015 (Portland).
Surtout, c’est beaucoup moins que le taux de réussite des adversaires des Clippers à la Crypto.com Arena ces dernières années, avec 78,1% de réussite en 2021/22, 77% en 2022/23 et 77,4% en 2023/24.
Bien sûr, on n’est qu’au quart de la saison et ce taux de réussite des adversaires a le temps de remonter, alors que James Harden et sa bande n’ont joué que 11 matchs à domicile.
Néanmoins, sur ce début de campagne, l’adresse aux lancers-francs des adversaires des Clippers baisse de plus de 4 points de pourcentage à l’Intuit Dome, par rapport à leur moyenne, ce qui fait qu’ils laissent plus d’un point sur la ligne. Et dans une ligue qui cherche le moindre avantage, même minime, ça finit par avoir son importance…