Critiqué depuis quelques années déjà, ce n’est pas le début de saison des Bucks qui va faire taire les sceptiques concernant Doc Rivers. Le coach de Milwaukee n’arrive pas encore à faire tourner son équipe, qui s’est inclinée à Boston pour la troisième fois en quatre matches.
Le technicien a d’ailleurs profité de son passage dans le Massachusetts pour revenir sur son départ des Celtics, en 2013. Après une carrière réussie là-bas : un titre en 2008 et des Finals en 2010.
« Oui, je pense à ce que cela aurait pu être… J’y ai pensé ma première année avec les Clippers. Peut-être avais-je fait une erreur », se souvient-il. « Mais ensuite, je n’ai plus pensé à ça. Une des choses que je ne fais jamais, c’est de regarder en arrière. Je ne le fais jamais. »
« Je suis le huitième coach le plus victorieux de l’histoire de la saison régulière, le quatrième en playoffs »
Les Celtics ont commencé une reconstruction à partir de 2013, sans Kevin Garnett et Paul Pierce, avec Brad Stevens sur le banc. Un nouveau cycle qui deviendra très positif avec les arrivées de Jaylen Brown et Jayson Tatum et qui s’est, en quelque sorte, conclu avec le titre de 2024.
« C’est peut-être la seule chose qui aurait pu me faire rester. Je continuais de penser que si je restais, on allait se refaire », estime Doc Rivers. « On savait qu’on allait reconstruire, que ça allait bien se passer. Après neuf saisons dans une équipe, on a la sensation qu’ils ont entendu votre discours, mais les joueurs changent. Je me dis que j’ai peut-être trop réfléchi sur ce sujet, mais c’est ainsi, on ne peut pas revenir en arrière. »
La suite de la carrière de l’entraîneur, aux Clippers puis aux Sixers, n’a pas été couronnée d’autant de succès qu’à Boston. Pour autant, comme il l’a fait avant le début de saison, il défend encore son bilan.
« Partout où je suis passé, j’ai gagné des matches. J’ai été viré de Philadelphie avec 65% de victoires en trois ans », rappelle-t-il. « Mon héritage me va bien. Je suis le huitième coach le plus victorieux de l’histoire de la saison régulière, le quatrième en playoffs, donc j’ai fait une grande carrière. J’en veux plus. C’est pourquoi je continue. »