Finalistes de conférence en titre, les Wolves semblaient miser sur la continuité. Sauf qu’ils viennent de transférer Karl-Anthony Towns en échange de Julius Randle, Donte DiVincenzo et Keita Bates-Diop.
Ils perdent ainsi un All-Star mais en récupèrent un autre, tout en renforçant leur banc… et en faisant des économies. Mais le duo Julius Randle – Rudy Gobert est-il viable sous le cercle ? Ce sera l’une des questions de la saison à Minneapolis, même si le Français assure que ce transfert ne modifie pas l’identité de l’équipe.
« Je pense que notre identité reste la même » répond-il. « Nous sommes une équipe défensive. Nous voulons être la meilleure équipe défensive de cette ligue. KAT est un joueur unique en son genre. Il est évident que nous allons devoir combler quelques trous que son talent comblait. Nous allons le faire en équipe. Nous allons essayer de jouer plus vite. Nous allons essayer de faire bouger le ballon encore plus. Il faudra un effort collectif pour y parvenir ».
Des joueurs qui ont connu l’adversité
Comment imagine-t-il la cohabitation avec l’ancien des Lakers et des Pelicans ?
« C’est un joueur très intelligent. Il est très polyvalent. Je pense que je vais pouvoir l’aider avec mes écrans, avec l’attention que je génère, pour lui rendre la vie encore plus facile » promet ainsi le pivot des Bleus. « J’essaierai de lui donner le plus de paniers faciles possible. C’est un gars dont je sais qu’il fera le bon choix. Quand la défense se regroupe, je sais qu’il est bon pour ressortir la balle. Quand le pivot vient en aide, il est bon pour trouver son propre pivot. C’est vraiment un joueur très intelligent. Nous avons beaucoup de matches pour faire des erreurs et apprendre à le maximiser pour nous en tant qu’équipe. »
Si Rudy Gobert est si confiant, c’est que Julius Randle et Donte DiVincenzo ont dû batailler pour se faire leur place en NBA, comme lui d’ailleurs, et qu’ils sont donc habitués à l’adversité.
« Pour pouvoir gagner un titre, nous devons être capables de surmonter l’adversité en tant que groupe. Si la cohésion n’est pas là, quand il y a de l’adversité, alors vous allez vous effondrer. Nous avons traversé beaucoup d’épreuves ces deux dernières années en tant que groupe. Je sais que Julius et Donte ont connu l’adversité. Ils savent ce que c’est. Ils ont tous les deux ce type de maturité. Ce sont aussi des gars qui veulent gagner. Ils comprennent que gagner, ce n’est pas facile. C’est pourquoi je suis très enthousiaste à ce sujet. »