Portland, Cleveland, même combat ? Il y a deux semaines, la WNBA officialisait le grand retour d’une franchise à Portland, pour une 15e équipe au sein du championnat. La ligue s’apprête ainsi à revenir pour la première fois dans une ville qu’elle avait quittée, Portland ayant accueilli le Fire de 2000 à 2002.
La ville de l’Ohio pourrait-elle connaître le même destin ? Donovan Mitchell veut y croire. Selon la vedette des Cavs, Cleveland « mérite clairement une équipe WNBA ».
« C’est énorme pour Portland et San Francisco d’en ajouter une. Mais Cleveland est une ville sportive parfaite pour ça. La WNBA est à son apogée et j’aime la compétition. C’est comme ça depuis un moment et je pense que les gens commencent enfin à y prêter attention », développe-t-il sur l’engouement actuel.
Pour mémoire, dès la saison prochaine, il y aura 13 équipes avec l’arrivée des Valkyries. La ligue féminine espère en avoir trois de plus d’ici 2028 pour arriver à un championnat à 16 équipes. Avec Toronto et Portland, on sera donc à 15 en 2026, et il ne restera plus qu’une franchise à créer d’ici quatre ans.
L’une des huit franchises originelles
Philadelphie, Denver, Nashville et Miami sont en lice pour être la dernière ville hôte de cette 16e équipe. Le nom de Cleveland n’est pas ressorti jusqu’ici, alors qu’elle a accueilli les Rockers, l’une des huit franchises originelles de la ligue en 1997.
Propriétaire de l’époque, Gordon Gund, également à la tête des Cavs, s’était désengagé de la franchise WNBA en 2003. Il avait invoqué un manque de revenus, un intérêt minime et une fréquentation en berne. L’équipe s’était retirée ainsi après la saison 2003, la ligue n’ayant pas été en mesure de trouver un nouvel investisseur.
« Je serais ravi de contribuer à cette franchise à Cleveland, si cela se produit un jour », annonce déjà Donovan Mitchell, en insistant sur la dynamique féminine en cours. « C’est du super basket. C’est devenu plus national. J’ai le sentiment qu’en tant que joueurs, on est là depuis le début. C’est formidable que le monde commence enfin à voir ce que nous voyons tous. »