Le Dubaï BC n’a beau avoir que quelques mois d’existence, il a déjà réussi son coup. Fondée cette année, la formation basée aux Émirats arabes unis a frappé un grand coup en recrutant Davis Bertans. Le GM de l’équipe, Dejan Kamenjasevic, parle carrément de « deal de l’année ».
« Si l’on regarde les joueurs qui sont revenus de NBA en Europe cette année – Cedi Osman, Sasha Vezenkov, Evan Fournier, Usman Garuba, et maintenant Bertans – seul Davis Bertans a eu un vrai rôle en NBA. C’est un miracle parce que nous n’avons pas seulement fait venir quelqu’un qui restait sur le banc, on a fait venir un joueur qui a joué », juge le dirigeant cité par BasketNews.
Si ce dernier mériterait une sérieuse piqûre de rappel quant au parcours NBA d’Evan Fournier, ou celui de Cedi Osman, le GM peut se féliciter d’une acquisition qui met la lumière sur son jeune club. Cette arrivée du Letton, qui a cumulé 80 millions de dollars en contrats NBA, a pu générer quantité de spéculations au niveau salarial. Spéculations démontées par Dejan Kamenjasevic.
« Il a joué en ABA avant de rejoindre la NBA pendant sept saisons, où il a gagné des millions, il est donc financièrement à l’aise. On le dit depuis le début, mais les gens ne nous croyaient pas. Aujourd’hui, joueurs, arbitres et équipes commencent à voir que Dubaï est un projet légitime et stable », poursuit le dirigeant.
Plusieurs internationaux dans l’équipe
Ce dernier assure que le budget de l’équipe est inférieur à 4 millions d’euros. « Même si beaucoup pensent que nous avons payé plus pour recruter Bertans. Il n’est pas venu pour l’argent. Il est venu pour la vision et le projet », insiste le décideur d’une équipe par ailleurs composée de Nate Mason, Nemanja Dangubic, Ahmet Duverioglu, Leon Radosevic, Awudu Abass, Danilo Andjusic, Klemen Prepelic, Aleksa Uskokovic, JaCorey Williams, Bora Yasar, Thirdy Ravena.
Convaincre Bertans, qui a ainsi tourné le dos aux Warriors, sur quels arguments ? « Confiance », « sécurité » et « stabilité », du fait de contrats proposés sur deux ou trois ans, ont été des mots importants.
« Dubaï est également une ville attrayante et sûre, bien plus proche de l’Europe que les gens ne le pensent. On a construit un club qui veut grandir et se développer, sans dépenser trop pour gagner des titres tout de suite. Les joueurs ont reconnu qu’il s’agissait d’un projet solide et concret », assure Dejan Kamenjasevic, persuadé que Dubaï a sa place dans le basket européen, et inversement.
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