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Blessé mais présent, Chris Finch donne l’exemple à ses Wolves

NBA – Opéré d’une rupture d’un tendon rotulien du genou droit, le coach des Wolves fait avec la douleur et dirige son équipe qui, face à cette attitude, ne peut que se donner à fond sur le terrain.

Chris FinchDepuis le début de la série contre les Nuggets, Chris Finch délègue une partie de son coaching à son assistant Micah Nori. Victime d’une rupture d’un tendon rotulien du genou droit dans le dernier match face aux Suns, le coach des Wolves a été opéré et doit passer son temps derrière son banc, assis. Une expérience nouvelle pour lui et ses joueurs.

Comme Minnesota a gagné les deux rencontres à Denver, dont la seconde sans Rudy Gobert et avec une démonstration défensive, on peut dire que cette transition se fait avec succès.

« C’était génial. Le plus important pour moi, c’était de trouver une façon d’être impliqué et actif », explique Chris Finch. « Je peux voir facilement le terrain, interagir avec les coaches, les joueurs. Nos assistants ont fait un remarquable travail. Ma principale inquiétude était de savoir si cela allait ou non perturber ou distraire les joueurs. Mais ils ont été d’accord et s’adaptent facilement à ça. »

Pourtant, d’un point de vue physique, l’entraîneur n’est pas dans situation idéale. Il a été opéré il y a quelques jours seulement, donc il doit serrer les dents.

« Oui, il y a une certaine douleur, qui est constamment là », précise celui qui doit se mettre de la glace sur le genou quand il n’est pas avec ses joueurs. « Il faut faire avec. Je sais que les joueurs apprécient que je sois là. Je suis content d’être là, donc je ne manquerais ça pour rien au monde. »

« S’il nous demande de jouer malgré les blessures, il ferait mieux d’être sur ce banc »

Toujours présent au moment le plus important de la saison, le coach, dont la situation médicale s’améliore au fil des jours, a un impact sur le moral de ses joueurs.

« C’est notre leader. Parfois, il se lève avec ses béquilles pour nous crier dessus. Il a une passion pour ce sport et ça déteint sur les autres », juge Mike Conley. « Il en veut. Il veut faire partie de tout ça et on veut aussi qu’il soit là. C’est énorme de voir sa dureté », ajoute Naz Reid.

Assurer son poste et faire son travail alors qu’on est blessé, c’est ce qu’on demande souvent aux joueurs de faire. Là, c’est un coach qui le met en application, par conséquent, cela donne l’exemple à ses troupes. « S’il nous demande de jouer malgré les blessures, il ferait mieux d’être sur ce banc », s’amuse Mike Conley.

« Pour quelqu’un comme moi, qui sort d’une opération du ménisque au genou, bien moins importante que la sienne, je peux imaginer que le médecin lui a dit de ne pas voyager, de ne pas prendre l’avion », commente Karl-Anthony Towns. « Et Chris Finch a dit : ‘Non, je vais être là pour mon équipe.’ Quand quelqu’un est prêt à se battre ainsi, bien évidemment que ses joueurs vont faire pareil. »

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