Jayson Tatum comme MVP, Derrick White pour sa défense ou encore Joe Mazzulla pour le titre de coach de l’année… Leaders incontestés de la saison régulière, les Celtics pouvaient prétendre à une ou deux récompenses individuelles. Mais la NBA a dévoilé les noms des finalistes pour les différents trophées (MVP, Coach Of The Year, etc) et aucun membre de Boston n’apparaît. À titre de comparaison, la saison passée, les Bucks, numéros 1 de la saison régulière, avaient placé trois finalistes : Giannis Antetokounmpo, Brook Lopez et Bobby Portis.
Pour autant, à Boston, on ne monte pas au créneau pour se plaindre. À l’image de Joe Mazzulla à qui on a demandé si ça le dérangeait qu’il n’y ait aucun Celtic parmi les 21 finalistes.
Avec 64 victoires, le successeur d’Ime Udoka pouvait prétendre au trophée de meilleur entraîneur. D’autant que la saison passée, il avait été finaliste avec 57 victoires.
« Non, non… Pas du tout ! Je trouve ça magnifique. Qui voudrait d’une récompense pour quelque chose de passée ? » demande-t-il. Un journaliste lui demande s’il en a parlé avec ses joueurs.
Un lot de consolation avec Brad Stevens ?
« Non, et c’est ce qui est super avec cette équipe. Depuis le premier jour, on savoure les récompenses individuelles comme Joueur du mois, Staff du mois, et le reste. Mais au final, l’un des points forts de cette équipe, c’est que personne n’a d’objectifs individuels. Aucun des joueurs n’en a parlé et je ne pense pas que ce soit important parce que nous sommes tous concentrés sur ce que nous devons faire collectivement. »
L’objectif à Boston, c’est le même chaque année : remporter une 18e bannière, et ainsi dépasser les Lakers. Pour cela, Brad Stevens est allé chercher Kristaps Porzingis et Jrue Holiday, et il est le favori pour le trophée du meilleur dirigeant de l’année. Un trophée dont les finalistes ne sont pas annoncés par la NBA puisque ce ne sont pas les journalistes qui votent, mais les dirigeants des 30 franchises.