Qui seront les deux porte-drapeaux de la France à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, cet été ? C’est en juillet, à l’issue d’un vote auprès de tous les athlètes sélectionnés, que le CNOSF dévoilera officiellement les deux noms, un homme et une femme, qui doivent satisfaire à différentes règles : ne pas déjà avoir été porte-drapeau, avoir déjà disputé les Jeux olympiques ou encore respecter et incarner la Charte des valeurs olympiques et répondre à des critères d’exemplarité…
Selon L’Equipe, les candidatures doivent être déposées par les athlètes et remontées par leurs fédérations entre le 1er avril et le 31 mai, et Rudy Gobert a visiblement proposé la sienne.
« Bien sûr que je postule, j’en ai toujours rêvé et ce serait un incroyable honneur », explique-t-il dans Le Monde. « Je me suis toujours dévoué à l’équipe de France et ce serait une nouvelle manière de représenter le pays. »
La concurrence est toutefois rude puisque, rien que chez les basketteurs, Nicolas Batum pourrait aussi être candidat. Florent Manaudou, également intéressé, ou Renaud Lavillenie, font aussi partie des possibilités.
« J’ai aussi rêvé de battre les Américains en finale. Je me suis vu champion olympique. Le faire à la maison, c’est l’opportunité d’une vie »
Pour Rudy Gobert, ce serait en tout cas un symbole fort, lui que personne ne voyait vraiment réussir dans le basket et qui continue d’être moqué, malgré ses trophées de “Meilleur Défenseur de l’année” en NBA et la belle campagne des Wolves cette saison. Encore récemment, un sondage anonyme le désignait comme le joueur le plus surcoté.
“À leurs yeux, je suis surtout le gars bizarre de France qui gagne beaucoup de trophées, et cela peut déranger les gens”, tente d’expliquer Rudy Gobert à ESPN. “J’ai un impact sur les matches d’une manière tout à fait unique. Ce n’est pas aussi cool ou tape-à-l’œil que d’autres gars, alors c’est parfois plus difficile pour eux de respecter cela. Je pense que je suis surtout incompris. Je pense que j’agace beaucoup de ces gars-là”.
En particulier Draymond Green, qui ne manquait jamais une occasion de s’en prendre au Français.
Mais si être porte-drapeau représente un rêve pour Rudy Gobert, il y en a un encore plus beau. « J’ai aussi rêvé de battre les Américains en finale. Je me suis vu champion olympique” continue Rudy Gobert dans Le Monde. “Le faire à la maison, c’est l’opportunité d’une vie. » Surtout face aux “Avengers” envoyés par Team USA.