Aux Clippers, les actes ne suivent pas les paroles

Ils semblaient sur le point de prendre le contrôle de la conférence Ouest suite à leur « Grammy Tour ». Après les débuts compliqués de James Harden, les Clippers avaient en effet remporté 26 de leurs 31 matchs à partir de Noël.

À leur retour à Los Angeles, le 6 février, Kawhi Leonard et sa troupe pointaient ainsi à 34 victoires pour 15 défaites, à une petite victoire du Thunder et des Wolves. Problème : depuis, ils ont perdu 11 de leurs 21 sorties, s’inclinant notamment à domicile face aux Hawks, et donc encore hier face aux Sixers, pourtant sans Joel Embiid…

Après ses premières retrouvailles (perdantes) face à son ancien club, James Harden a zappé la presse, s’esquivant avant que les portes des vestiaires ne s’ouvrent, et ses camarades semblaient dans le flou.

« J’aimerais avoir une réponse. Nous l’appliquerions si c’était le cas », a répondu Kawhi Leonard sur la mauvaise passe actuelle de son équipe. « C’est le basket. On se bat contre une autre équipe. Nous devons être plus concentrés et voir ce qui se passe. Nous devons être plus concentrés et jouer plus dur. »

« Ne pas prendre de raccourcis, faire les choses de la bonne façon »

Pour Paul George également, le groupe manque de concentration, sans qu’il ait plus de réponse.

« Nous avons un groupe de vétérans donc nous y arriverons », promet l’ancien des Pacers. « Il faut juste que nous nous accrochions et que nous nous concentrions. Je ne pense pas que notre concentration ait été à la hauteur de ce qu’elle devait être dans certaines occasions, donc nous devons juste nous concentrer en tant que groupe ».

Les Clippers n’aiment clairement pas les horaires avancés de ces matchs du dimanche, mais ça n’explique pas les errements défensifs constants, avec des joueurs qui ne font que le premier effort.

« Nous en parlons tous les jours », assure pourtant Tyronn Lue, sur les mauvaises habitudes prises par son équipe. « Ne pas prendre de raccourcis, faire les choses de la bonne façon. Je pense qu’ils sont également frustrés. C’est embarrassant. Quand l’équipe adverse arrive sans Joel Embiid, que Nico (Batum) ne joue pas et qu’on est à domicile, il faut en profiter. On en parle sans arrêt. Mais à un moment donné, il faut le faire. »

Los Angeles (44 victoires – 26 défaites) a en effet décroché du trio de tête de la conférence Ouest, et se retrouve plus que jamais sous la menace de New Orleans (44-27), qui revient fort derrière et pourrait donc récupérer la 4e place… et ainsi l’avantage du terrain au premier tour des playoffs.