Les Cavaliers craquent au plus mauvais moment

Ex-dauphins des Celtics à l’Est, les Cavaliers ont enregistré cette nuit une troisième défaite de suite, et le score en dit long sur la déroute subie à Miami : 121-84 ! Et ce alors que l’équipe retrouvait Evan Mobley pour épauler Jarrett Allen dans la raquette. Sauf que l’infirmerie reste copieusement garnie avec Donovan Mitchell, Max Strus, Dean Wade… Les trois pèsent pour 40% des points de l’équipe. Voilà pourquoi JB Bickerstaff n’en veut pas à ceux qui tiennent la baraque depuis des semaines.

« Nous en avons demandé tellement à ces gars… », soupire l’entraîneur des Cavaliers. « Nous leur avons demandé de porter le fardeau de tout le monde et d’en faire plus à cause de toutes les blessures que nous traversons. Je pense que cela s’est vu ce soir. Cela nous a rattrapés ».

« Nous sommes épuisés »

Pour JB Bickerstaff, ses joueurs « sont usés mentalement et physiquement ». « C’est à nous tous de trouver la solution. Il n’y a pas d’excuses. Ce n’est pas plus facile. Ce soir faisait partie de ces matches où, collectivement, on a lâché prise. Ce n’est pas la caractéristique de ce groupe, mais il y a des soirs comme ça… »

Face à un Heat revanchard après avoir subi une fessée équivalente face aux Pelicans, Cleveland a signé sa plus mauvaise prestation de la saison avec seulement 84 points et une efficacité offensivement de seulement 88 points sur 100 possessions.

« Ils étaient plus durs que nous. Nous sommes épuisés » confirme Darius Garland. « Voilà ce qu’il en est. Franchement, ce mois est vraiment difficile. C’est brutal. On essaie de se battre avec ce qu’on a. »

17 matches en mars !

Que les Cavaliers se rassurent, les Celtics et les Nuggets ont aussi pris des fessées cette saison. Pas plus tard que cette nuit, le Thunder a perdu de 25 points à Milwaukee. « Il y a des soirs comme ça » pour reprendre l’expression de JB Bickerstaff. Le problème, c’est que les Cavaliers ont un calendrier démentiel. En « back-to-back » ce lundi, ils sont sur une série de 14 matches en 25 matches. En mars, ils vont disputer 17 matches.

La bonne nouvelle, c’est qu’ils accueillent les Hornets ce soir, l’adversaire idéal pour se relancer.

« Nous allons rester dans le coup quoi qu’il arrive », promet Darius Garland. « C’est ce que nous essayons de faire. Nous ne voulons pas nous décevoir les uns les autres, alors nous essayons d’agir les uns pour les autres. Tant que nous continuerons à nous battre et à nous faire confiance, nous saurons que nous aurons nos gars et que lorsque nous arriverons en avril, nous devrons être prêts. C’est notre principale préoccupation en ce moment. En attendant, nous essayons simplement de nous en sortir ».