Alors qu’il en a bientôt terminé de sa saison, Victor Wembanyama a prouvé à tout le monde qu’il avait la carrure et le talent d’un « franchise player ». Ce type de joueur autour duquel on construit une équipe pour viser le titre.
À San Antonio, on sait comment procéder puisqu’on a eu l’exemple de Tim Duncan, et à partir de cet été, la direction va donc profiter de ses quelques 26 millions de dollars pour ajouter les premières pièces manquantes. Sans oublier bien sûr la Draft où San Antonio aura forcément un choix très élevé.
Pour « Wemby », pas question de rester inactif, et il avoue qu’il en discute avec les coaches et les dirigeants. « Il y a beaucoup de discussion avec les entraîneurs et le front office, pour savoir où nous sommes à l’aise les uns avec les autres dans le jeu et où nous ne sommes pas à l’aise, pour savoir quel type d’éléments nous pourrions ajouter ».
Evidemment, le Français a confiance en ses supérieurs. Après une saison passée dans les bas-fonds de la conférence Ouest, le chantier est énorme, et il faudrait presque recruter un très bon joueur à chaque poste…
Prêt à aider du mieux possible
« Il y a beaucoup de discussions, parce que le GM et le front office font leur travail. Ils peuvent quasiment faire ce qu’ils veulent avec ce que nous avons aujourd’hui, mais il s’agit de savoir s’ils nous comprennent bien – les joueurs et les coaches – pour savoir où nous voulons aller et comment nous voulons nous développer ».
À un journaliste qui lui demande si tout le monde est sur la même longueur d’onde, il répond : « Oh oui ! Et c’est une bonne chose. J’ai l’impression qu’il n’y a pas de batailles en interne entre nous. C’est bien, et c’est la bonne méthode pour l’avenir. »
Est-ce que ça signifie qu’il va s’impliquer dans les semaines et les mois à venir ?
« Je suis prêt à m’impliquer, à collaborer et à aider par tous les moyens possibles » a-t-il conclu, évoquant notamment le statut des prospects français (Alex Sarr, Zaccharie Risacher…) attendus très haut à la Draft 2024.