Alors qu’il s’attendait à quitter les Raptors lors de la « trade deadline », Chris Boucher n’avait finalement pas été échangé. Sauf que dans la foulée, il avait enchaîné les « DNP », se trouvant hors de la rotation de Toronto…
Mais la blessure de Jakob Poeltl a changé les plans de Darko Rajakovic, et relancé le natif de Sainte-Lucie.
« Si vous me connaissez, vous savez que je ne reste pas en colère très longtemps », expliquait Chris Boucher à SportNet. « Si je suis en colère contre quelque chose, c’est soit à cause de ma performance, soit parce que je sais que je peux faire mieux. C’est toujours la même chose : mes émotions me poussent, mais elles peuvent aussi me faire plonger, mais j’ai toujours cette passion de jouer dur. En fin de compte, c’est la seule chose que je sais faire. »
À 31 ans, et alors qu’il possède encore une année de contrat (10.8 millions de dollars) pour la saison prochaine, Chris Boucher peut toujours discuter avec son coach, qui l’encourage et reste très exigeant avec lui.
« J’attends plus de lui. Plus de rebonds, plus de communication en défense » détaillait Darko Rajakovic après la rencontre face aux Suns. « En tant que vétéran, il doit savoir quel est notre schéma défensif et comment nous devons l’exécuter, donc nous avons besoin d’encore plus de discipline de sa part ».
Après ses 11 points et 9 rebonds en 23 minutes face à Phoenix, Chris Boucher a enchaîné avec 16 points, 7 rebonds et 3 contres en 31 minutes face aux Blazers. Et la claquette qui a envoyé les deux équipes en prolongation.
« Je fais cela depuis longtemps. Je fais ça depuis huit ou dix ans, et je me connais, alors j’attendais simplement l’occasion », pouvait-il ainsi conclure. « Ce n’est pas comme si je n’avais pas été prêt toute l’année. C’est juste lié la façon dont l’équipe s’est formée et façonnée. Je sais que j’ai encore de l’énergie en moi, et je sais qu’à tout moment je peux entrer dans un match et le changer. »