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Power Rankings | Les Celtics font toujours la course en tête

NBA – Largement leaders de l’Est et même de la ligue, les Celtics ne faiblissent pas, comme leur large victoire face aux Mavericks l’a encore démontré.

Jayson Tatum et les Celtics en NBAAlors qu’on a déjà passé les deux tiers de la saison régulière, les tendances sont assez claires en NBA, même si les blessures viennent perturber les équilibres et rabattre certaines cartes.

Boston (47-12) reste toutefois en tête, et largement. L’équipe de Joe Mazzulla affiche la meilleure attaque et la troisième meilleure défense de la saison, et c’est la même chose si on se concentre sur l’année 2024. Certes, il y a eu quelques défaites face à de grosses écuries en janvier (Oklahoma City, Milwaukee, Denver, LA Clippers…) mais Jayson Tatum et les siens ne se sont pas laissés perturber en février, en proposant différentes choses afin de se préparer à tous les scénarios en playoffs. Les Celtics sont clairement l’équipe la plus complète de la saison.

Derrière, Minnesota (42-18), Oklahoma City (41-18) et Denver (41-19) se tiennent dans un mouchoir de poche au sommet de l’Ouest. Rudy Gobert et les Wolves s’appuient toujours sur une défense physique, dont l’envergure générale perturbe les adversaires. Il reste toutefois ces soucis offensifs, lorsque Anthony Edwards et Karl-Anthony Towns s’isolent de leurs camarades. Des soucis qui pourraient coûter cher en playoffs.

Le Thunder ne baisse pas le pied derrière son trio Gilgeous-Alexander – Williams – Holmgren. Néanmoins, le rebond reste une question importante à Oklahoma City, alors que la direction a décidé d’apporter de l’expérience à l’effectif en vue des playoffs, avec les arrivées de Gordon Hayward, Bismack Biyombo et Mike Muscala.

Pour les Nuggets, la saison régulière se déroule globalement comme espéré, même s’il faudra attendre de connaître la gravité de la blessure de Jamal Murray. Et après les trois défaites avant le All-Star Break, l’équipe a repris sa marche en avant avec cinq victoires depuis la reprise. Mike Malone répète ainsi qu’il a le meilleur cinq majeur de toute la ligue, ce qui lui donne de très bonnes raisons de croire à la défense du titre…

Des poursuivants sur des pentes différentes

Cleveland (39-20) était l’équipe la plus en forme de toute la NBA jusqu’au All-Star Break, mais la reprise n’est pas idéale pour les Cavaliers. Donovan Mitchell, malade, a raté les deux premières sorties après le match des étoiles, et la troupe de l’Ohio a laissé filer trois matchs sur six, et ça aurait pu être pire si Max Strus n’avait pas rentré un tir miraculeux du milieu du terrain face à Dallas. Bref, il va falloir se relancer à Cleveland.

C’est un peu l’inverse pour Milwaukee (40-21), qui était parti en vacances la tête pleine de doutes suite à plusieurs défaites, dont une dernière très gênante face aux Grizzlies. Mais Giannis Antetokounmpo et sa troupe ont repris en dominant les Wolves, puis en écrasant les Sixers, les Hornets par deux fois et finalement les Bulls. Cinq victoires consécutives qui ont ramené de la clarté dans le jeun des Bucks, et des sourires.

Pour les LA Clippers (38-20), on peut aussi parler de baisse de régime, comme pour les Cavs. Sauf que celle de la troupe de Los Angeles remonte à avant le All-Star Game, avec une défense qui affiche de le friture sur la ligne. Résultat : alors que la troupe de Tyronn Lue avait carrément repris la tête de l’Ouest, elle s’en est depuis éloignée.

Des pelotons particulièrement groupés

Derrière, et dans les deux conférences, on trouve des pelotons avec des équipes qui se trouvent quasiment épaule contre épaule. À l’Ouest, la différence entre la 5e et la 8e place est infime, Phoenix (35-24), New Orleans (36-25), Sacramento (34-25) et Dallas (34-26) ayant presque le même bilan. On peut d’ailleurs quasiment ajouter Golden State (32-27) et les LA Lakers (33-28).

Le Top 10 semble ainsi fixé mais pas l’ordre, de la 5e à la 10e place. Bon an mal an, malgré les blessures et les difficultés du groupe en dernier quart-temps, les Suns de Devin Booker et Kevin Durant remontent. C’est un peu la même chose pour les Pelicans, capables d’écraser beaucoup de monde derrière la combinaison de puissance et de création de Zion Williamson en attaque, mais aussi limités par les errements défensifs de l’ailier fort.

Les Kings semblent eux toujours chercher leur équilibre entre attaque et défense cette saison, ce qui les place également dans une zone un peu floue, entre belles victoires et vilaines défaites. Quant aux Mavericks, la « trade deadline » leur a certes apporté de la taille, mais elle n’a pas réglé leurs problèmes, notamment défensifs.

Les Warriors ont visiblement trouvé une formule qui fonctionne et remontent sérieusement au classement. Jusqu’où ? Quant aux Lakers, actuellement à la 10e place de la conférence, ils sont capables d’imposer leur puissance à tout le monde, mais aussi de perdre quasiment contre tout le monde, la faute à leur énergie et leur adresse fluctuantes. Les deux franchises californiennes espèrent sans doute tenter de se repositionner au mieux d’ici les playoffs pour faire parler leur expérience ensuite. Mais la marge de manoeuvre est limitée.

Power RankingsReprésentation de l’efficacité offensive et défensive depuis le 1er janvier

À l’Est, l’écart est également infime de la 4e à la 8e place, entre New York (35-25), Philadelphie (34-25), Orlando (34-26), Miami (33-26) et Indiana (34-27).

Les Knicks, équipe la plus chaude de janvier, a perdu 8 de ses 12 matchs en février mais l’explication est très claire : sans Julius Randle, OG Anunoby et Mitchell Robinson, soit trois titulaires, les Knicks ne peuvent pas tenir le rythme des autres grosses cylindrées. Tom Thibodeau attend donc que l’infirmerie se vide. Même situation pour Philadelphie, qui espère tenir suffisamment longtemps le choc, en espérant que Joel Embiid revienne…

Après un gros départ, puis une période compliquée, notamment lors de la blessure de Franz Wagner, Orlando s’est de son côté relancé, en s’appuyant toujours sur sa défense, son attaque étant toujours limitée. Même cas de figure d’ailleurs pour l’autre franchise floridienne, Miami. Évidemment, c’est par contre tout l’inverse pour Indiana, qui peut de son côté compter sur une attaque de feu, et une défense toujours aux abois, malgré l’arrivée de Pascal Siakam. Et le rythme fou imposé par Tyrese Haliburton et ses camarades n’explique pas tout.

La bataille du « play-in »

Derrière ces deux pelotons, on va se battre pour le « play-in », surtout à l’Est entre Chicago (28-32), Atlanta (26-33), Brooklyn (23-26) et Toronto (22-38).

Malgré les blessures et les résultats en dents de scie, les Bulls semblent avoir un avantage, alors que les Hawks doivent désormais faire sans Trae Young pour quelques semaines et que Toronto vient de perdre Scottie Barnes. Pour les Nets, qui cherchent une ligne directrice, dans leur jeu et sur leur banc, la fin de saison peut être très compliquée. Mikal Bridges et ses camarades espèrent la sauver en atteignant au moins le « play-in », pour s’offrir une chance de jouer la postseason et ainsi éviter une année complètement perdue du côté de « Big Apple ».

À l’Ouest, Utah (27-33) et Houston (25-34) semblent eux avoir lâché. Tout espoir n’est pas encore perdu mais il faudrait que le Jazz et/ou les Rockets réalisent une très grosse série de victoires pour revenir dans le Top 10 de leur conférence. Et vu ce qu’affichent les deux équipes ces derniers temps…

En perpétuelle restructuration depuis deux saisons, la troupe de Salt Lake City a du mal à trouver une continuité, et a de toute façon pour premier objectif de faire progresser ses jeunes. Dans le Texas, le développement reste un chantier, et Jalen Green concentre de plus en plus de questions. Et de frustration.

Et pendant ce temps-là, au fond de la classe…

Pour Memphis (20-40), Portland (16-42), Charlotte (15-45), San Antonio (12-48), Detroit (9-50) et Washington (9-51), la saison est finie depuis longtemps, et on regarde déjà vers la Draft et la saison prochaine. Avec plus ou moins d’optimisme.

Les Grizzlies espèrent sans doute tourner au plus vite la page d’une annus horribilis, marquée par la suspension de Ja Morant et surtout une cascade de blessures. Pour les Blazers, il a fallu digérer la demande de transfert puis le départ de Damian Lillard, avec un Scoot Henderson bien moins prêt qu’on ne l’imaginait.

Du côté des Hornets, on tente de repartir du bon pied, avec une base plus saine pour l’avenir, et Brandon Miller donne des signes très encourageants dans ce sens. San Antonio peut espérer grâce aux performances de Victor Wembanyama, qui illumine le ciel bien gris de la franchise, tandis que Detroit ne veut de son côté pas lâcher la saison, ne serait-ce que pour éviter de réaliser la pire saison de l’histoire du club du Michigan…

Enfin, les Wizards sont peut-être la grosse déception du groupe. Certes, avec le transfert de Bradley Beal, on pouvait s’attendre à voir la franchise de la capitale dans le fond de la classe à l’Est, mais les énormes difficultés de Jordan Poole ternissent le futur à court et moyen terme du club, malgré quelques rayons de lumière, comme Bilal Coulibaly.


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