Depuis le début de saison, les Spurs version Victor Wembanyama ont souvent touché le fond, mais pour Gregg Popovich, ils n’avaient jamais été aussi médiocres que dans cette première mi-temps à Atlanta. Face à un Trae Young en feu en premier quart-temps, San Antonio a rapidement pris 10, 15, 20, 25, 30 et même 35 points de retard (69-34) !
Résultat : à l’entame de la seconde mi-temps, Devin Vassell, Tre Jones et Victor Wembanyama ne sont pas sur le terrain. Une vraie punition de la part du coach !
« J’aime qu’on me coache… J’aime qu’on me menace, qu’on m’envoie en G-League si je ne joue pas comme il faut. J’aime quand il y a des conséquences à mes erreurs » réagit Victor Wembanyama, qui va inscrire ses 26 points en deuxième mi-temps. « Tous les conseils que je reçois du staff sont très utiles pour me faire comprendre les erreurs à ne pas commettre. Je me suis amélioré, et j’ai mieux adapté mon jeu à la NBA et ça se voit. »
Un message « fort et explicite »
Car la punition aura l’effet escompté, et le Français va signer sa meilleure deuxième mi-temps de la saison. Dans son sillage, les Spurs vont recoller au score, mais ils partaient de trop loin pour s’imposer.
« Il est évident que nos titulaires avaient besoin d’une sorte de message, d’une perfusion ou quelque chose comme ça » reconnaît Gregg Popovich, et Victor Wembanyama confirme que le message est passé. « C’était fort et explicite. Il voulait sur le terrain des joueurs en qui il aurait 100% confiance et ainsi montrer aux titulaires comment nous devrions jouer ».
Avec ses 26 points, dont 18 dans le dernier quart-temps, « Wemby » a réagi de la meilleure des manières, et c’est ce qu’il faudra retenir.
« Le fait que Victor ait réagi comme il l’a fait en dit long sur son caractère », témoigne Tre Jones. Même satisfaction chez Coach Pop’. « Il est réceptif à tout type de coaching. Il a un QI très élevé. Il comprend le jeu de manière intuitive. Si vous lui expliquez quelque chose, il le comprend. C’est un jeune homme de 20 ans remarquable. »