Le Jazz a enfin gagné grâce à sa défense

Lorsque Will Hardy a poussé son coup de gueule contre son Jazz, après deux défaites face aux Lakers et aux Blazers, il avait davantage orienté son discours sur les problématiques offensives de son équipe. Le coach du Jazz aurait pu en faire autant avec ce qu’il se passe de l’autre côté du terrain.

Avant le match de la nuit face aux Pelicans, son équipe restait sur quatre défaites de suite en ayant encaissé au moins 121 points à chaque fois. Avec 120 points de moyenne pris sur 100 possessions, la formation de Salt Lake City disposait de la 27e défense de la ligue. Mais une réaction a eu lieu face à NOLA, certes privée de Zion Williamson.

Lauri Markkanen et Jordan Clarkson étaient également absents en face, tandis que Walker Kessler revenait après trois semaines d’absence. Et plutôt que le réintroduire directement dans le cinq, et de faire appel à Talen Horton-Tucker ou Collin Sexton pour compenser l’absence de l’ancien 6e homme de l’année, Will Hardy a préféré puiser dans son banc avec Simone Fontecchio, Omer Yurtseven et Kris Dunn avec John Collins et Keyonte George.

Ajustement payant. « Dès le début du match, la dimension physique de notre activité en défense était manifeste. On a été capables de faire des stops dès le départ, ce qu’on n’a pas réussi à faire ces derniers temps. C’est difficile de commencer un match quand on a l’impression qu’il faut réussir tous les tirs pour rester dans le coup… Alors, bravo à tous les gars qui étaient dans le premier groupe pour leur défense », félicite le coach.

Se battre malgré les erreurs

Après six minutes de jeu, les Pelicans n’avaient inscrit que 8 points. Les visiteurs vont profiter des rotations diverses pour virer quand même en tête après 12 minutes (22-29). Mais les efforts défensifs initiaux des locaux vont finir par payer puisque le Jazz n’encaissera pas plus de 24 points dans chacune des trois périodes suivantes.

Le Jazz a eu beau intercepter deux fois moins de ballons que leurs adversaires (8 à 15), il a réussi à s’offrir 26 points en contre-attaque et surtout à contenir l’attaque des Pelicans à 42% de réussite aux tirs.

« C’est clairement le premier match de l’année qu’on gagne grâce à notre défense. Notre défense nous a permis de rester dans le match et de nous accrocher. Je pense aussi que tous les joueurs qui sont entrés sur le terrain ce soir se sont vraiment, vraiment battus de ce côté-là du terrain », apprécie ainsi le coach.

Celui-ci, pour finir, ajoute qu’il répète souvent à ses joueurs que le match parfait n’existe pas : « Je m’attends à ce qu’il y ait des erreurs dans le jeu. Mais la chose la plus importante pour moi sera toujours notre compétitivité et l’intensité de notre jeu » conclut Will Hardy.