Après Joel Embiid la veille à Detroit, c’est au tour de Joe Mazzulla de subir la foudre des adversaires pour un manque de fair-play. Cette nuit, le coach de Boston a demandé un « challenge » à moins de quatre minutes de la fin alors que ses joueurs menaient de 27 points face aux Raptors. Et c’est le genre de pratique qui ne passe pas…
« Avec 30 points d’avance, tu n’as pas à prendre de challenge pour quoi que ce soit… Tu gagnes, il reste trois minutes… Tu n’as pas à nous manquer de respect comme ça » lâche Dennis Schroder au Boston Globe.
Interrogé sur ce « challenge », Darko Rajakovic a préféré botter en touche : « No comment ! »
Une manière de respecter ses joueurs
Quant à Joe Mazzulla, alerté par ses joueurs pour ce « challenge » qui concernait un ballon sorti en touche, touché ou pas, par Oshae Brissett, il ne comprend pas la polémique.
« Je ne sais pas si c’était un manque de respect ou si c’était une erreur de contester dans cette situation », répond Joe Mazzulla, qui a gagné ce « challenge ». « Je n’ai pas d’avis tranché. Au final, ma responsabilité est d’abord envers mes joueurs et de respecter le jeu. Nous nous sommes déjà retrouvés dans une situation où nous ne prenons pas le dernier tir, et où nous laissons le temps s’écouler. C’est ce que nous faisons tout le temps. Mais à trois minutes et demie de la fin, avec un groupe de gars qui se donnent à fond, je pense que c’est ma responsabilité par rapport à mes joueurs d’abord. C’était pour moi l’occasion de responsabiliser les joueurs, de leur faire savoir que je les entraîne et que ces minutes sont aussi importantes pour moi que le début du match. C’est ce que j’ai dit à mes joueurs : je les ferai toujours passer en premier. »
Un avis partagé par Sam Hauser, habitué à être sur le terrain dans ces moments-là.
« Il traite ces minutes comme les autres minutes du match », confirme le joueur. « Peu importe qui est sur le terrain, il le traite comme si c’était vraiment, vraiment important. Et je pense que c’est important pour nous tous. Si nous sommes sur le terrain, nous voulons qu’il nous soutienne. Et je pense qu’il le fait. »