L’entraîneur des Dallas Mavericks a salué la performance de son groupe et de Dirk Nowitzki en particulier après la victoire de son équipe, mardi soir. Selon lui, les changements effectués dans le cinq de départ ont payé, tout comme la dureté mentale de ses joueurs.
Votre défense a réussi à limiter l’attaque de Miami à 14 points dans le quatrième quart-temps et LeBron James à 8 points à 3/11 aux tirs.
Notre défense collective est vraiment montée en intensité dans le quatrième quart-temps, ce qu’il fallait qu’on fasse de toute façon puisque nous étions menés. L’un des gros problèmes que nous avons rencontré, ce sont les rebonds offensifs.
Les laisser prendre neuf rebonds offensifs dans le premier quart-temps nous a tués. Mais ils n’en ont pris que six dans tout le reste du match et ça nous a bien aidé.
Ce match a semblé être difficile à gérer au niveau de votre rotation, notamment avec Dirk Nowitzki qui était malade ?
Oui, Dirk n’était pas en forme. Il a eu de la fièvre la nuit dernière (lundi soir). Il n’a pas participé au shoot-around aujourd’hui (mardi) car il essayait de se reposer après avoir passé une petite nuit. Donc on savait que ça allait être compliqué en première mi-temps, mais on a quand même pu le faire jouer 17 minutes, ce qui était encourageant à mon avis.
Et après en seconde mi-temps, il a fait tout ce qu’il pouvait. La balle circulait dans les mains d’autres joueurs. Il créait quand il pouvait créer. Et ce qu’il fait à la fin pour marquer en pénétration est une action magnifique. Donc c’est une super victoire pour nous et j’adore la façon dont Dirk a joué. Faire cela en étant malade n’était pas facile.
Dirk a fini à 6 sur 19 aux tirs et vous saviez qu’il avait de la fièvre. Mais malgré ça, vous vouliez qu’il ait la balle avec le match en jeu et 14 secondes à jouer ?
C’est un des plus grands joueurs de l’histoire. Il veut la balle et il veut avoir la responsabilité de faire gagner ou de faire perdre son équipe. Donc on fait en sorte de le mettre en situation. Ce n’est pas facile parce que les équipes font du bon boulot pour l’empêcher de recevoir la balle.
Dans ces situations, Jason Terry est depuis de nombreuses années l’un des meilleurs finisseurs de la ligue en quatrième quart-temps et Jason Kidd aussi peut finir, avec son expérience. Mais généralement, nous essayons de jouer sur Dirk autant que possible.
Votre équipe a fait preuve d’une grande détermination et a encore montré qu’elle n’abandonnait pas…
Nous sommes une équipe qui joue dur. Nous avons joué dur toute l’année. Nous n’avons pas l’image d’une équipe qui joue physique et qui donne des coups, mais c’est un des groupes les plus durs mentalement que j’ai eu à coacher. J’aime cette équipe plus que toutes les autres que j’ai entraînées à cause de ses valeurs, de la façon dont les gars jouent ensemble et dont ils se font confiance.
C’est parfois difficile car Miami a des joueurs qui font des actions à vous couper le souffle. Mais mon équipe a continué à jouer malgré ça et n’a pas baissé les bras alors qu’elle ratait des tirs qu’elle met normalement et qu’il y avait de la frustration.
Mes joueurs se sont serrés les coudes. Ils ont gardé leur énergie élevée et ont trouvé le moyen de l’emporter.
Qu’avez-vous obtenu en mettant Barea dans le cinq de départ ?
Ça a changé la dynamique des rotations et je pense que ça a aidé Shawn Marion. On a déjà demandé à Barea de débuter les matches par le passé. Il nous donne une autre dimension. Sa pression sur la balle avait été importante dans le match 3 quand nous essayions de revenir au score et il nous aide au niveau de la créativité.
Il a fait un bon match. Ses statistiques ne sont pas géniales, mais ses pénétrations nous ont aidés et sa pression sur la balle aussi.
C’était aussi un choix judicieux de faire démarrer DeShawn Stevenson sur le banc…
Je savais qu’il fallait qu’on diminue les minutes de Shawn Marion. Il ne peut pas jouer 43 minutes et être capable de défendre sur James sur tout le terrain. Stevenson a été très bon. Sur le changement dans le cinq de départ, je lui ai expliqué qu’on avait besoin de quelqu’un de frais prêt à rentrer pour défendre sur Wade ou James.
C’est un professionnel. Il est resté prêt toute l’année. Les trois-points qu’il met en première mi-temps sont énormes car on était mené au score à ce moment-là. Et puis c’est l’un des joueurs qui a mis le ton pour nous, défensivement, dans le quatrième quart-temps.