Il n’a pas tardé à comprendre comment le grand patron de l’équipe fonctionnait. À plusieurs reprises durant cette pré-saison, Julian Strawther a profité de la lecture du jeu de Nikola Jokic. Positionné en tête de raquette, le pivot des Nuggets a trouvé son rookie sur des coupes au cercle, parfois en « backdoor ».
« À Chicago, j’ai fait une coupe et j’ai l’impression qu’il savait que je coupais avant que je ne le fasse », décrit le joueur drafté à la 29e position, illustrant une nouvelle fois la folle vision de jeu du double MVP.
Mais pour scorer durant cette préparation à la saison régulière, Julian Strawther n’a pas nécessairement besoin du Serbe. L’ailier se débrouille très bien tout seul, affichant une belle confiance pour attaquer le cercle et pour sanctionner longue distance.
C’est simple, avec près de 20 points de moyenne en trois rencontres (12/24 à 3-points), il est le meilleur marqueur de son équipe jusqu’ici. Le joueur de 21 ans, drafté par les Pacers avant d’être envoyé à Denver dans un échange à plusieurs équipes, est si performant qu’il a attiré l’attention de Jamal Murray.
https://twitter.com/TheHoopCentral/status/1713756441298051576?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1713756441298051576%7Ctwgr%5E6f6b79094bbedcbc74f92e754c2b8975f43bd9c8%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fthednvr.com%2Fwhy-jamal-murray-has-taken-julian-strawther-under-his-wing%2F
Ce dernier connaissait déjà la « capacité à marquer » de l’ancien shooteur de Gonzaga, qui tournait à 38% de réussite derrière l’arc avant son arrivée en NBA. « Et je ne veux pas qu’il pense qu’on ne veut pas qu’il en fasse autant ici », note le meneur en pensant visiblement aux scoreurs déjà présents dans l’équipe.
Alors le Canadien n’hésite pas à livrer au rookie quelques secrets, sur comment les défenses s’adaptent à lui, comment déjouer certains « matchups », quand feinter ou shooter… « J’essaie de le faire réfléchir et de le laisser jouer librement. J’aime son état d’esprit agressif. Tir manqué, tir rentré, ballon perdu, peu importe : il reste constamment agressif, il cherche son tir et il joue à son propre rythme », poursuit un Jamal Murray charmé.