Nick Nurse, le coach qui a posé les fondations du Canada

Si le Canada joue ce mercredi un quart de finale de Coupe du monde et a décroché son billet pour les Jeux olympiques de Paris, c’est évidemment grâce à ses performances depuis dix jours, avec Jordi Fernandez à sa tête. Mais également grâce au travail de Nick Nurse, son prédécesseur.

L’ancien coach des Raptors a été le sélectionneur du Canada de 2019 à juin dernier et il observe avec joie les résultats de son ancienne équipe.

« Je suis heureux de voir ce programme briller autant », confie-t-il à The Star. « Ils font un remarquable travail, je suis comblé pour eux. De 2019 à aujourd’hui, avec moi, ce fut un sacré processus pour en arriver là donc je suis heureux de voir qu’ils matérialisent notre projet, notre objectif, notre rêve. »

A l’origine d’un « contrat » sur plusieurs années avec les joueurs

Nick Nurse n’avait certes pas réussi à qualifier le Canada pour les Jeux olympiques de Tokyo, mais il a mis en place une chose fondamentale : demander un engagement aux joueurs sur plusieurs années et ainsi installer un noyau dur.

« On devait faire jouer les joueurs les plus talentueux du pays, mais aussi les faire jouer ensemble régulièrement. Ils avaient besoin d’un système sur lequel s’appuyer avant chaque fenêtre de qualification. C’est ce que font beaucoup d’équipes. Ils gardent les joueurs ensemble, ils s’entraînent énormément et vivent des compétitions, des matches de préparation ensemble. La cohésion et l’expérience dominent souvent le talent en FIBA. On devait combler certaines lacunes et il n’y avait pas d’autres moyens si on voulait évoluer au plus haut niveau. »

Ensuite, c’est justement le talent de Shai Gilgeous-Alexander, on l’a vu contre l’Espagne, qui permet au Canada d’être un véritable candidat à la médaille d’or.

« Quand on a fait la réunion pour décider qui était partant pour s’engager sur plusieurs années, il m’a dit qu’il était pour », se souvient le nouveau coach des Sixers. « Ce fut un énorme coup de boost de l’avoir, ainsi que Nickeil Alexander-Walker et Dillon Brooks. »