On se doutait que les Etats-Unis seraient remontés comme des coucous pour faire oublier leur défaite face à la Lituanie, mais on ne s’attendait pas à ce qu’ils soient aussi agressifs en défense. Avec un pressing permanent, ils ont étouffé les Italiens, au point de n’encaisser que 24 points à la pause ! Face à la Lituanie, Team USA avait encaissé 24 points après seulement neuf minutes…
« On avait perdu le dernier match, et on veut toujours répondre à une défaite avec de l’effort » rappelle Kerr à propos de cette entame réussie. « Le plaisir et la compétitivité vont de pair. Quand vous apportez de l’énergie, quand la balle circule, cela devient du plaisir. Peu importe qui marque ou fait des stats. C’est une question collective. »
« Nos joueurs sentent qu’ils sont à la fin du parcours, et l’énergie, le rythme et la force augmentent »
La nouveauté, c’est donc d’avoir imposé sa puissance et son agressivité dès le début du match. « Nos gars se sont mis au travail dès le début. Nous avons mis la pression sur eux et nous l’avons maintenue » apprécie Kerr. « La « second unit » est entrée en jeu et a fait la même chose. C’était notre meilleur effort défensif du tournoi jusqu’à présent. C’est ce qu’il faudra pour gagner deux matches de plus ».
Pour Mikal Bridges, MVP de la rencontre, « il était important de donner le ton, et on savait ce qu’on avait à faire ».
Difficile de reprocher quoi que ce soit aux Américains tant ils sont restés sérieux de la 1ère à la dernière minute pour s’imposer de 37 points (100-63). A aucun moment, et malgré leur grosse avance, les partenaires de Tyrese Haliburton n’ont sombré dans du « hourra basket. »
« Le cheval commence à accélérer le rythme lorsqu’il voit qu’il est proche de l’écurie » choisit Kerr comme métaphore. « Nos joueurs sentent qu’ils sont à la fin du parcours, et l’énergie, le rythme et la force augmentent. Ils connaissent l’objectif et je ne doute pas qu’ils se présenteront avec la même énergie et la même puissance au prochain match. C’est un parcours de cinq semaines pour ce groupe, et il reste cinq jours. C’est comme ça qu’on voit les choses. »