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La course au MVP | Nikola Jokic, l’opposant aux « super teams »

NBA — Après huit saisons dans la ligue, Nikola Jokic n’a toujours pas vu l’un de ses coéquipiers être nommé All-Star et retenu dans une All-NBA Team ou All-Defensive Team !

Depuis maintenant plus d’une décennie, Basket USA vous propose chaque mardi son Top 5 des candidats au trophée de « Most Valuable Player (MVP) ». Cette semaine, à une grosse dizaine de jours de la fin de la saison régulière, on a décidé de se pencher sur le manque de soutien, relatif et inédit, dont souffrait Nikola Jokic chez les Nuggets, depuis ses débuts dans la ligue.

Pleinement engagé dans sa huitième saison en NBA, le « Joker » n’a effectivement jamais éprouvé le plaisir de voir l’un de ses coéquipiers être sélectionné au All-Star Game, dans une All-NBA Team ou dans une All-Defensive Team pendant qu’il évoluait à ses côtés. Car, oui : les DeMarcus Cousins, Paul Millsap, Isaiah Thomas, DeAndre Jordan, Roy Hibbert, Devin Harris et autres Jameer Nelson ont tous rejoint Denver quand ils n’étaient plus les joueurs de calibre All-Star, All-NBA ou All-Defensive qu’ils ont pu être par le passé.

C’est ce qu’avait récemment observé Tom Haberstroh sur Twitter, qui s’est également attardé sur le soutien reçu par les autres anciens MVP, lors de leurs huit premières années dans la ligue. Et le constat de cette recherche est sans appel : personne n’a été aussi « mal » épaulé que Nikola Jokic, de tous les lauréats entre 1984 et aujourd’hui.

Pire que Kevin Garnett, David Robinson et… Michael Jordan

En moyenne, on remarque qu’un MVP (ou futur MVP) est entouré par 12 sélections All-Star, All-NBA ou All-Defensive dès ses huit premières saisons en NBA. Cela va du 29 de Magic Johnson, qui les devait évidemment beaucoup à Kareem Abdul-Jabbar, au zéro pointé de Nikola Jokic donc, cruellement esseulé à ce niveau chez les Nuggets.

Larry Bird (26) et Kobe Bryant (23), respectivement soutenus par le duo Kevin McHale — Robert Parish et Shaquille O’Neal, ne sont pas non plus en reste sur le podium. Idem pour Karl Malone (20) et le trio Russell Westbrook (17) — Stephen Curry (17) — Derrick Rose (17) derrière, qui ne manquaient pas de talent à leurs côtés à Utah, Oklahoma City, Golden State ou Chicago.

À l’inverse, à l’image de Nikola Jokic à Denver, on ne peut pas dire que David Robinson (5), Michael Jordan (5) et surtout Kevin Garnett (2) étaient spécialement bien accompagnés chez les Spurs, les Bulls ou les Wolves. D’où leurs difficultés à rencontrer du succès lors de leurs huit premières années dans la ligue. Ce qui pourrait également s’appliquer à Dirk Nowitzki (6), LeBron James (6) et Giannis Antetokounmpo (6).

Il est toutefois intéressant de souligner que, de toute cette liste, peu sont ceux ayant réussi à triompher collectivement. Car, si Magic Johnson, Larry Bird et Kobe Bryant n’ont par exemple eu aucun mal à accumuler les titres, seuls Stephen Curry, Shaquille O’Neal, Tim Duncan, Giannis Antetokounmpo et Michael Jordan ont aussi décroché une ou plusieurs bagues lors de leurs huit premières saisons en NBA.

Une belle prouesse de la part d’Antetokounmpo et Jordan, malgré un « supporting cast » pas vraiment à la hauteur, en termes de distinctions seulement. Mais la preuve que Nikola Jokic n’est pas forcément « en retard » sur les temps de passage de certains de ses pairs, car être sacré champion dans ses huit premières années dans la ligue n’est pas donné à tout le monde.

La réussite collective désormais au centre des préoccupations

Bien sûr, ce constat relève principalement de l’anecdote statistique, car on ne peut pas dire que les Nuggets restent sur six saisons d’affilée à l’équilibre et cinq campagnes de playoffs consécutives uniquement grâce à Nikola Jokic. Ce genre de distinction dépend généralement de la concurrence, particulièrement relevée à l’Ouest, de l’attractivité du marché, Denver étant moins exposé que d’autres, ou des blessures, qui ont pu plomber la franchise du Colorado.

Ce qui est sûr en revanche, et malgré tout le respect que l’on doit à Jamal Murray, Paul Millsap, Aaron Gordon ou Michael Porter Jr, c’est que le « Joker » a toujours été le seul maître à bord du navire des Nuggets et qu’il n’a jamais fait partie d’une « superteam » comme d’autres. De quoi le desservir collectivement au moment des playoffs, mais également de quoi lui permettre de prendre toute la lumière individuellement.

D’où ces deux trophées de MVP remportés en 2021 puis 2022 et ce statut de favori, légitime, au titre de MVP 2023. N’en déplaise à Joel Embiid et Giannis Antetokounmpo, qui restent toutefois en course pour devancer Nikola Jokic à la photo-finish. Même si le plus important pour Jokic, comme pour Antetokounmpo maintenant, est de triompher avec son équipe.

COURSE AU MVP 2023 : NOTRE TOP 5

1 – Nikola Jokic (Nuggets)
Bilan : 51 victoires, 24 défaites – 1er à l’Ouest.
Matchs : 67 disputés sur 75 possibles.
Stats : 24.9 pts, 11.9 reb, 9.9 pds, 1.2 int, 0.7 ctr et 3.5 pdb en 34 min.
Pourcentages : 63% aux tirs, 39% à 3-pts et 82% aux lancers.

2 – Joel Embiid (Sixers)
Bilan : 49 victoires, 26 défaites – 3e à l’Est.
Matchs : 61 disputés sur 75 possibles.
Stats : 33.3 pts, 10.2 reb, 4.2 pds, 1.1 int, 1.7 ctr et 3.5 pdb en 35 min.
Pourcentages : 55% aux tirs, 34% à 3-pts et 86% aux lancers.

3 – Giannis Antetokounmpo (Bucks)
Bilan : 54 victoires, 21 défaites – 1er à l’Est.
Matchs : 59 disputés sur 75 possibles.
Stats : 31.1 pts, 11.7 reb, 5.6 pds, 0.8 int, 0.8 ctr et 3.9 pdb en 32 min.
Pourcentages : 55% aux tirs, 29% à 3-pts et 65% aux lancers.

4 – Jayson Tatum (Celtics)
Bilan : 52 victoires, 23 défaites – 2e à l’Est.
Matchs : 69 disputés sur 75 possibles.
Stats : 30.1 pts, 8.9 reb, 4.7 pds, 1.0 int, 0.7 ctr et 3.0 pdb en 37 min.
Pourcentages : 46% aux tirs, 34% à 3-pts et 85% aux lancers.

5 – Domantas Sabonis (Kings)
Bilan : 45 victoires, 30 défaites – 3e à l’Ouest.
Matchs : 73 disputés sur 75 possibles.
Stats : 19.2 pts, 12.5 reb, 7.2 pds, 0.8 int, 0.5 ctr et 2.9 pdb en 35 min.
Pourcentages : 61% aux tirs, 35% à 3-pts et 76% aux lancers.

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