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Depuis Toronto, Nick Nurse prépare le renouveau du Canada

FIBA — Contrairement aux États-Unis, le Canada peut se targuer d’avoir obtenu l’engagement d’une belle liste de « NBAers » pour les prochaines échéances internationales. De quoi permettre à cette sélection de faire bonne figure à la Coupe du monde 2023 ?

Sans faire de bruit, le Canada a tranquillement composté son ticket pour la Coupe du monde 2023 (25 août – 10 septembre), remportant notamment 11 de ses 12 matchs de qualification. Pourtant, à l’instar des États-Unis, la sélection canadienne n’était pas coachée par son sélectionneur « principal ».

En effet, comme Steve Kerr (Warriors) dans le camp américain, Nick Nurse officie en premier lieu comme entraîneur en NBA, chez les Raptors. Par conséquent, la majorité du temps, ce sont ses bras droits Nate Bjorkgren (ex-Pacers) et Nate Mitchell qui ont dirigé les « Road Warriors » lors de ces fenêtres qualificatives.

D’ailleurs, ces derniers sont aussi ses assistants du côté de… Toronto et ils l’ont donc « abandonné » pour quelques jours, sans que cela ne dérange pour autant le Coach de l’année 2020.

« J’ai simplement estimé que nous devions trouver le meilleur moyen d’amener nos gars à jouer ensemble, se côtoyer, construire un système et une culture qui ne cesse en quelque sorte de se renforcer au fil des rassemblements », précisait à ce propos Nick Nurse. « Nate [Bjorkgren] et Nate [Mitchell] continuent de construire et de reprendre là où ils se sont arrêtés. Le mérite est important pour tous ceux qui travaillent ensemble, et notamment les Raptors, qui ont été incroyables [dans ce processus]. Il y a toutes sortes de liens au sein des Raptors qui aident la sélection canadienne à avoir du succès. »

Onze « NBAers » se sont engagés auprès du pays

Autant dire que de tels résultats incitent plutôt à l’optimisme pour le Canada, alors que les Shai Gilgeous-Alexander, Jamal Murray, RJ Barrett, Dillon Brooks et autres Luguentz Dort n’ont pourtant que très peu joué —voire pas du tout— et n’ont donc que peu contribué à la qualification de leur pays pour le prochain Mondial.

Il n’empêche que ces cinq joueurs font tout de même partie de la liste de onze « NBAers » qui s’est engagée à intégrer le nouveau projet de la sélection canadienne, censé la conduire jusqu’aux Jeux olympiques de Paris 2024. Un engagement qui, sauf blessure, consistait à ce qu’ils se rendent tous disponibles pour le camp d’entraînement de l’été dernier, en plus de disputer au moins deux matchs de qualif’ pour la Coupe du monde 2023.

Une façon d’instaurer une forme de continuité dans le groupe, dans un pays qui peine à briller sur la scène internationale, malgré son réservoir. Le « Great White North » a déjà connu une terrible désillusion en 2021, quand il n’était pas parvenu à se qualifier pour les JO de Tokyo, malgré un tournoi qualificatif organisé à domicile.

« Les gens nous disaient : ‘Comment pourront-ils vous battre ? Vous avez des joueurs NBA’ », se remémorait à ce sujet Nick Nurse, alors que les Canadiens n’ont obtenu qu’une médaille olympique (1936) et aucune médaille mondiale dans leur histoire. « Mais les Tchèques jouaient ensemble depuis environ dix ans, leur équipe qui a terminé 5e de la Coupe du monde 2019 était là et ils sont vraiment bons. Ils ont toujours joué ensemble. »

À l’image des États-Unis, le Canada peine ainsi à attirer ses meilleurs éléments en pleine saison NBA. Du coup, il est contraint de se qualifier pour les grandes échéances internationales avec une équipe B, voire C, en espérant que celle-ci ne fasse le boulot pour ensuite permettre au pays de s’installer parmi l’élite mondiale.

Quelle équipe en grande compétition ?

Reste que, pour faire bonne figure à la Coupe du monde ou aux Jeux olympiques, sans parler de l’AmeriCup, il faut pouvoir se reposer sur un groupe au complet et qui se connaît déjà suffisamment bien. D’où l’importance pour la 15e nation FIBA d’obtenir, à l’avance, l’engagement d’un maximum de joueurs.

« Je pense que tout le monde est conscient du fait que nous allons peut-être avoir tous ces joueurs avec nous », confiait d’abord Nick Nurse, en forme d’avertissement aux autres sélections. « Il y a beaucoup de bonnes équipes à l’échelle internationale, mais [tout résultat] dépendra de l’effectif que nous aurons et de la rapidité avec laquelle nous avancerons. Nous allons voir si nous pouvons atteindre (ou non) notre plein potentiel et, si tel était le cas, nous devrions avoir fière allure. »

Outre Shai Gilgeous-Alexander, Jamal Murray, RJ Barrett, Dillon Brooks et Luguentz Dort, soulignons que le Canada pourrait aussi s’appuyer sur Dwight Powell, Kelly OlynykCory JosephKhem BirchOshae Brissett et Nickeil Alexander-Walker lors du prochain Mondial. Sans oublier les jeunes Bennedict Mathurin, Shaedon Sharpe et Andrew Nembhard.

En revanche, pas de Brandon Clarke, Chris Duarte, Chris Boucher ou Trey Lyles, ni d’Andrew Wiggins, pourtant l’une des têtes d’affiche du basket canadien. Malgré tout, leur participation n’est pas écartée, même si la priorité sera évidemment donnée à ceux qui ont accepté de s’engager en amont auprès de leur sélection…

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