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Un Patrick chasse l’autre dans le cinq des Bulls

NBA – Avec le recrutement de Patrick Beverley, le coach des Bulls a dû remanier son cinq de départ. Un pari largement payant cette nuit face aux Nets.

Patrick Beverley a gardé son bras droit en l’air pour saluer la finition d’Alex Caruso, qui est venu taper dans la main de son nouveau coéquipier. Le premier venait de signer la passe de relance vers le second, auteur de la contre-attaque terminée sur un « euro-step ». La connexion entre les deux hommes semble déjà bien établie.

Alors que Zach LaVine a terminé meilleur marqueur dans la très large victoire face aux Nets, et que DeMar DeRozan et Nikola Vucevic ont tenu leur rang, la combinaison entre les deux anciens Lakers étaient peut-être le plus intéressant à observer dans cette rencontre.

Les deux hommes ont en effet été titularisés aux côtés des trois joueurs majeurs des Bulls, au détriment d’Ayo Dosunmu et de Patrick Williams. « J’ai pensé qu’après les défaites et les blessures, on avait besoin d’une énergie différente, d’essayer de changer un peu les choses. L’équipe avait besoin d’une secousse », justifie Billy Donovan dont l’équipe restait sur six défaites de suite avant ce match et la coupure du All-Star week-end.

Les Bulls n’avaient pas ce profil

Les Nets, limités à… 29 points inscrits à la pause, ont fait les frais de cette « secousse » réclamée. Patrick Beverley et Alex Caruso ont été fidèles à leur réputation de peste en défense et leurs attitudes ont déteint sur leurs partenaires, y compris les joueurs les moins réputés en défense. On a vu par exemple, peu de temps avant la pause, Nikola Vucevic tenir la tentative de pénétration d’un arrière adverse, sur un « switch », et provoquer une violation des 24 secondes.

« Il communique beaucoup. C’est quelqu’un qui joue avec beaucoup d’énergie et de physique, qui va certainement nous aider grâce à son expérience et à sa capacité à défendre en mettant la pression sur les joueurs. C’est le genre de joueur que nous n’avions pas vraiment, pour ce qui est d’être aussi communicatif », remarque le pivot monténégrin au sujet de Beverley.

Ce dernier, qui s’est d’ailleurs fait remarquer en haranguant son nouveau public, a terminé avec 8 points (2/4 aux tirs), 5 rebonds et 4 passes. Sans oublier une bonne dose d’énergie caractéristique.

« Son discours est vraiment exaltant, inspirant et positif. Il n’y a pas de négatif. S’il s’adresse aux joueurs, c’est pour les encourager. Y compris pour lui-même, en matière de responsabilité, en parlant d’un changement défensif raté, il a dit : ‘Zach, je vais mieux faire’. C’est le genre de dialogue qu’il y a avec lui. Son enthousiasme et son énergie sont très positifs », apprécie Billy Donovan.

Un virage vers l’expérience

Un rôle de leader dans les attitudes et de complément dans le jeu. « Mon job ne consiste pas à prendre beaucoup de tirs. C’est de m’assurer qu’on reste en contrôle en attaque. Je dois m’assurer que les joueurs clés reçoivent le ballon là où ils sont censés se placer. Je dois évidemment rester agressif en attaque. Mais j’ai essayé de faciliter les choses pour Zach, de m’assurer qu’il n’ait pas à dribbler énormément. Et m’assurer que DeMar soit servi dans ses zones de jeu », détaille le nouveau venu.

Le positif sur le match de cette nuit est que les titulaires habituels ont aussi contribué à gagner cette rencontre, où ils ont compté jusqu’à 50 points d’avance. Dosunmu a frôlé le double-double (7 points et 9 rebonds), tandis que Williams a été le remplaçant le plus productif (17 points). « Patrick et Ayo ont toujours été des joueurs d’équipe. Et je respecte vraiment cela chez eux. Ce ne sont pas des gars qui vont bouder ou se plaindre », apprécie leur coach.

Donovan pense même que de faire sortir du banc les deux jeunes hommes pourrait contribuer à leur développement. « C’est toujours difficile pour un jeune de jouer avec des vétérans. Heureusement, nos vétérans sont de très bons coéquipiers et il est agréable de les côtoyer. Mais quand vous regardez un gars comme Patrick qui a manqué l’année dernière et dont on peut dire que c’est sa troisième ou deuxième saison à cause du Covid, ce n’est pas comparable avec l’expérience de DeMar, Vooch, Patrick Beverley ou Zach », juge Donovan.

On comprendra donc que ce dernier veut insister avec cette expérience dans l’optique de décrocher un ticket pour les playoffs.

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Demar Derozan 79 37.8 48.0 33.3 85.3 0.5 3.8 4.3 5.3 1.7 1.1 0.6 2.0 24.0
Zach Lavine 25 34.9 45.2 34.9 85.4 0.3 4.8 5.2 3.9 2.1 0.8 0.3 2.3 19.5
Coby White 79 36.5 44.7 37.6 83.8 0.6 4.0 4.5 5.1 2.1 0.7 0.2 2.4 19.1
Nikola Vucevic 76 34.3 48.4 29.4 82.2 2.8 7.8 10.5 3.3 1.6 0.7 0.8 2.5 18.0
Javonte Green 9 25.6 60.0 37.0 76.9 2.2 5.2 7.4 0.6 0.8 1.1 0.9 2.1 12.2
Ayo Dosunmu 76 29.1 50.1 40.3 81.0 0.7 2.1 2.8 3.2 1.4 0.9 0.5 2.2 12.2
Alex Caruso 71 28.7 46.8 40.8 76.0 0.9 3.0 3.8 3.5 1.4 1.7 1.0 2.5 10.1
Patrick Williams 43 27.3 44.3 39.9 78.8 1.1 2.8 3.9 1.5 1.3 0.9 0.8 2.0 10.0
Andre Drummond 79 17.1 55.6 0.0 59.2 3.4 5.6 9.0 0.5 1.0 0.9 0.6 1.8 8.4
Torrey Craig 53 19.8 43.0 39.2 75.0 1.3 2.8 4.1 1.1 0.6 0.6 0.4 2.1 5.7
Jevon Carter 72 13.9 37.8 32.9 57.1 0.2 0.7 0.8 1.3 0.5 0.5 0.2 1.0 5.0
Adama Sanogo 9 7.3 51.9 0.0 66.7 2.1 1.9 4.0 0.0 0.6 0.1 0.0 0.6 4.0
Onuralp Bitim 23 11.7 38.1 27.3 80.0 0.3 1.1 1.4 0.6 0.4 0.1 0.1 1.0 3.5
Dalen Terry 59 11.5 43.9 23.0 58.1 0.5 1.4 1.9 1.4 0.5 0.5 0.3 1.4 3.1
Henri Drell 4 7.5 40.0 33.3 50.0 0.3 0.8 1.0 1.0 0.5 0.5 0.3 1.5 2.8
Julian Phillips 40 8.1 41.6 31.6 68.4 0.3 0.6 0.9 0.3 0.3 0.2 0.2 1.0 2.2
Terry Taylor 31 6.1 51.3 22.2 80.0 0.5 0.6 1.2 0.3 0.2 0.2 0.1 0.5 1.5
Andrew Funk 5 2.7 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.2 0.2 0.0 0.0

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