Il monte en puissance. Anthony Edwards vient d’enchaîner deux matches de suite à 30 points, après une ouverture de saison à 11 unités seulement. Surtout, sa deuxième rencontre face au Thunder est un petit bijou d’efficacité, avec un remarquable 13/19 au shoot.
« Le premier match que j’ai joué, je me suis dit que je ne pouvais pas rejouer à ce niveau », commente-t-il pour le Star Tribune. « J’ai joué mon jeu vendredi contre Utah, au lieu d’être un 3&D. Donc ça fait du bien. »
L’arrière a besoin du ballon pour s’exprimer, par conséquent, le priver de l’avoir en mains, c’est logiquement réduire son impact. « C’est ma faute, je dois davantage lui donner la balle », assumait Chris Finch en pensant à la rencontre perdue contre Utah.
Le problème a rapidement été réglé à Oklahoma City. Dès l’entame de partie, Edwards a eu des possessions et il a été tranchant. Ses pénétrations ont fait très mal au Thunder et à l’issue du premier quart-temps, il avait déjà inscrit 12 points à 6/7 au shoot. Puis à la pause, sa feuille de statistiques indiquait 18 points et 7 rebonds.
« J’aime jouer avec le terrain bien ouvert », explique-t-il, confirmant ainsi que l’équilibre avec Karl-Anthony Towns et Rudy Gobert n’est pas encore parfait. « Quand je prends le rebond, j’aime accélérer, aller au cercle, obtenir des fautes. Plus on joue « small ball », mieux c’est pour moi. »
Les précieux écrans de Karl-Anthony Towns et Rudy Gobert
Pourtant, avoir deux intérieurs de ce niveau lui rend aussi parfois la vie bien plus facile. Luguentz Dort et le Thunder, incapables de le freiner, peuvent en témoigner.
« Il a Gobert et Towns », répond l’arrière du Thunder, pour The Oklahoman, quand on lui demande pourquoi Edwards est si difficile à contenir. « Quand on a des grands comme ça pour faire des écrans, c’est dur de revenir après. Et quand un joueur comme ça est lancé, on ne sait jamais combien de points il peut inscrire. »
Anthony Edwards s’est arrêté à 30 unités, après avoir notamment fait la différence en dernier quart-temps. Son coach l’a aligné avec quatre remplaçants : Taurean Prince, Jordan McLaughlin, Jaylen Nowell et Naz Reid. Ce groupe, notamment avec un Reid qui marque 14 points en dernier acte, va faire passer l’écart de huit à vingt points en cinq minutes.
« Avec cette formation, on se partage la balle. On se fiche de qui shoote, on s’amuse », explique l’arrière pour Pioneer Press. « J’aime voir mes coéquipiers briller et ça ne me dérange pas de faire circuler la balle quand on peut avoir des tirs ouverts. »
Anthony Edwards | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2020-21 | MIN | 72 | 32 | 41.7 | 32.9 | 77.6 | 0.8 | 3.8 | 4.7 | 2.9 | 1.8 | 1.1 | 2.2 | 0.5 | 19.3 |
2021-22 | MIN | 72 | 34 | 44.1 | 35.7 | 78.6 | 0.9 | 3.9 | 4.8 | 3.8 | 2.3 | 1.5 | 2.6 | 0.6 | 21.3 |
2022-23 ☆ | MIN | 79 | 36 | 45.9 | 36.9 | 75.6 | 0.6 | 5.2 | 5.8 | 4.4 | 2.4 | 1.6 | 3.3 | 0.7 | 24.6 |
2023-24 ☆ | MIN | 79 | 35 | 46.1 | 35.7 | 83.6 | 0.7 | 4.8 | 5.4 | 5.1 | 1.8 | 1.3 | 3.1 | 0.5 | 25.9 |
2024-25 ☆ | MIN | 79 | 36 | 44.7 | 39.5 | 83.7 | 0.8 | 4.9 | 5.7 | 4.5 | 1.9 | 1.2 | 3.2 | 0.6 | 27.6 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.