En grande difficulté à Toronto puis Washington en 2021/22 après avoir passé ses deux premières saisons à Boston, Tremont Waters a cédé aux sirènes des Metropolitans 92 de Boulogne-Levallois (Betclic Elite).
Pour le meneur du Porto-Rico, c’est l’occasion d’un nouveau départ et de montrer ce qu’il vaut au niveau européen.
« J’ai décidé de suivre mon chemin et de ne pas forcer les choses », a-t-il déclaré. « Avec mon agent, nous avons eu une super conversation, ainsi qu’avec Vincent Collet. Ils recherchaient un meneur, c’était une bonne occasion pour moi de jouer sous les ordres d’un si grand coach et dans une équipe avec des gars que je connais de l’AAU et de la G-League, et bien sûr Victor Wembanyama, qui est un talent incroyable ».
Pas de pression
Ces dernières saisons, le club francilien a en effet bouclé de gros recrutements et il sera encore intéressant cette saison de suivre le groupe de Vincent Collet également renforcé par les arrivées d’Hugo Besson drafté au deuxième tour par les Bucks en juin dernier et bien sûr de Victor Wembanyama.
Même s’il vient d’arriver, Tremont Waters a pu se rendre compte de visu du phénomène Wembanyama. Au-delà de l’aspect basket, ce qui l’a surtout impressionné pour l’instant, c’est la décontraction et l’humilité de son coéquipier, alors qu’il entre dans une année décisive pour la suite de sa carrière.
« Il est évident que Vic possède un talent unique. Il est génial. Et la chose la plus impressionnante pour moi, c’est qu’il est très humble. Vous ne voyez pas de gars dans cette position à un si jeune âge être aussi humble. Il l’est vraiment, il prend des photos après les matchs, il est toujours souriant et profite de son parcours. Le fait de pouvoir venir ici, jouer à ses côtés et être capable de grandir et de l’aider dans sa progression, ça va être une expérience merveilleuse ».
Une connexion avec Vincent Poirier
Après avoir goûté à son rêve, celui de jouer en NBA, dans l’une des franchises les plus prestigieuses qui plus est, Tremont Waters aura certainement de bons conseils à donner à son coéquipier.
« Il faut juste savoir rester fidèle à ses convictions. On ne sait jamais ce qui peut t’arriver dans la vie, ou le tournant que ton aventure en NBA peut prendre. Donc rester fidèle à toi-même, continuer d’échanger, de nouer des relations. Ma deuxième année à Boston, il y avait Vincent Poirier. On ne s’est pas parlé depuis un bout de temps, mais on avait cette connexion qui fait qu’il n’a pas hésité à dire de bonnes choses à mon égard au coach, à dire du bien de moi, ça fait toujours du bien ».
À lui maintenant d’être à la hauteur des compliments adressés adressés à Vincent Collet à son égard. Les Metropolitans 92 débuteront la saison à Gravelines-Dunkerque ce vendredi.