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Danny Ainge pointe du doigt le manque de cohésion du Jazz de Rudy Gobert et Donovan Mitchell

NBA – Le directeur général de la franchise de Salt Lake City a espéré un sursaut d’orgueil jusqu’en playoffs, avant de se rendre à l’évidence que quelque chose était cassé.

Danny Ainge a tiré un ultime bilan du dernier exercice du Jazz, version Mitchell/Gobert, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier. Pendant six belles saisons dans le Top 6 dans le conférence Ouest, dont une première place en 2020/21, la formation de Quin Snyder n’a jamais réussi à se transcender en playoffs.

Le constat dès la fin avril a été le même que lors des printemps précédents lorsque Utah s’est fait sortir par les Mavercks dès le premier tour (4-2). Et pour le directeur général Danny Ainge, ce sont ces revers répétés en playoffs qui ont le plus illustré les manques collectifs de cette équipe.

« Ce que j’ai vu pendant la saison, c’est un groupe de joueurs qui ne croyaient pas vraiment les uns en les autres », a-t-il lâché. « L’ensemble du groupe, ils s’appréciaient peut-être encore plus que ce qui a été dit, mais je ne suis pas sûr qu’il y avait une vraie confiance réciproque. Quand nous sommes arrivés en playoffs, je me suis dit que cette équipe avait connu des playoffs décevants et qu’elle attendait peut-être ce moment. Je leur ai laissé le bénéfice du doute, mais l’équipe n’a pas été performante, une fois de plus ».

Le révélateur des playoffs

Pour Danny Ainge, il a surtout manqué ce supplément d’âme qui fait la différence en termes de cohésion.

« Je crois que tous ces gars abordaient chaque match en croyant qu’ils allaient gagner, ne vous méprenez là-dessus. Je dis simplement que lorsque l’adversité a frappé, on sent la détermination qu’il peut y avoir dans une équipe qui a ce vrai truc, à se soutenir l’un l’autre », a-t-il ajouté. « Individuellement, ils étaient déterminés, mais je ne crois pas qu’ils l’aient été collectivement. On a vu beaucoup de joueurs essayer de se débrouiller seuls, car la confiance en l’autre n’était pas aussi grande que dans les équipes que j’ai connues ».

Un discours qui vient valider le grand changement opéré depuis par le « front office » dirigé par Justin Zanik.

Ce dernier a confié à Will Hardy la mission de guider un effectif bouleversé par les départs de Rudy Gobert et Donovan Mitchell, et donc les arrivées de Malik Beasley, Jarred Vanderbilt, Lauri Markkanen, Collin Sexton, Talen Horton-Tucker ou encore Stanley Johnson, aux côtés des « rescapés» Mike Conley Jr, Bojan Bogdanovic et Jordan Clarkson. Et surtout énormément de choix de Draft afin, à long terme, de gagner un titre.

« Dans le cycle de vie de la NBA, il y a un moment où une sorte de point de bascule apparaît, et on peut prendre un nouveau virage. Pour ce faire, nous voulions donner à la franchise toutes les opportunités, la plus grande base de souplesse, de jeunes joueurs et des actifs pour prendre les meilleures décisions afin d’atteindre notre objectif qui est de gagner un titre ici », a pour sa part déclaré Justin Zanik.

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