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Draymond Green se place dans la lignée des « bad boys » de la NBA

NBA – L’intérieur des Warriors a grandi en regardant les exploits de Dennis Rodman puis s’est identifié à des joueurs qui brillaient d’abord par la dureté de leur basket.

Le 4 mars 1990, les Pistons d’Isiah Thomas, Joe Dumars, Bill Laimbeer et Dennis Rodman, consolident leur première place à l’Est en s’imposant face aux Pacers de Reggie Miller et de Chuck Person. Le même jour, un certain Draymond Green voit le jour.

Le futur joueur des Warriors, au cœur d’un débat cette semaine sur la dimension physique des décennies passées, a grandi avec la NBA des années 1990. À la sortie de l’entraînement d’hier, on l’interroge sur les figures des années 1990 qu’il respecte toujours, en citant notamment Charles Barkley, Charles Oakley et Anthony Mason.

« Je respecte clairement les gars que vous venez de mentionner », commence l’intérieur californien avant de s’arrêter sur un joueur qui l’a plus marqué les autres : Dennis Rodman. « J’avais énormément de respect pour son jeu, sa façon d’aborder les choses, la force qu’il apportait toujours au jeu, quoi qu’il arrive. La plupart des gens diraient qu’il était un peu cinglé. Ça ne l’a pas affecté du tout. Si vous disiez que Dennis Rodman était cinglé, il allait encore plus loin. »

Que Draymond Green s’identifie à l’ancienne légende des Pistons et des Bulls, dont la personnalité était également haute en couleur, n’a rien de surprenant. Les deux hommes ont en commun leur relative petite taille (2m01 pour Dennis Rodman, 1m98 pour Draymond Green) et pourtant une impressionnante capacité à peser dans les raquettes, dans la prise de rebonds ou en défense. Il y a quelques années, Steve Kerr avait d’ailleurs lâché que son joueur était « le Dennis Rodman des temps modernes ».

Ben Wallace, Ron Artest, Stephen Jackson…

Le joueur des Warriors se souvient qu’il avait six ans lorsque les Bulls ont démarré leur second triplé en 1996, et huit ans quand Michael Jordan et les autres ont remporté leur dernier titre, en 1998.

« J’ai absolument adoré mais je ne comprenais pas tous les tenants et aboutissants quand j’avais six ans. Une grande partie de ma connaissance et de mon estime pour ces gars vient du fait que je suis revenu en arrière et que j’ai regardé ce genre des images pour voir comment les gars fonctionnaient et comment ils jouaient. »

Draymond Green n’a pas fait que revenir dans les années 1990 pour modeler son jeu. Il a également été influencé par une génération de joueurs qui aimaient utiliser leur dureté physique sur les terrains. Il cite ainsi Ben Wallace, « un exécuteur extrême », Ron Artest et Stephen Jackson. Trois joueurs qui ont la particularité d’avoir été les principaux protagonistes de la bagarre du Palace d’Auburn Hills.

« Mes souvenirs (des joueurs des années 1990) ne sont pas aussi forts que ceux des Ben Wallace, des Artest et des Stephen Jackson, des gars que j’ai vraiment regardés et compris à une période de ma vie où je savais vraiment ce qu’est le basket », termine le joueur des Warriors dont le personnage animé a récemment été mis en scène par le Bleacher Report pour un-contre-un imaginé… face à Dennis Rodman.

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